Aller au contenu principal

Réussir le désherbage mécanique de son maïs

S’il est essentiel de rappeler que la maîtrise des adventices se réfléchit en premier lieu à l’échelle de la rotation, du travail du sol et des pratiques culturales, la réussite de la culture du maïs passe aussi par une bonne gestion des opérations de désherbage mécanique.

Une préparation de sol trop grossière pénalise fortement la mise en œuvre des désherbages mécaniques.
Une préparation de sol trop grossière pénalise fortement la mise en œuvre des désherbages mécaniques.
© AdaBio

L’efficacité des opérations de désherbage mécanique passe tout d’abord par une bonne préparation de sol. Les interventions seront optimisées par un lit de semence fin, nivelé, rappuyé et avec un minimum de résidus végétaux en surface.

L’importance de bien maîtriser l’herbe dès le départ
Il est essentiel de maîtriser les adventices le plus tôt possible notamment sur le rang, et donc de privilégier les outils de désherbage « en plein » au démarrage. Le passage en plein intervient en général jusqu’au stade quatre à cinq feuilles de la culture. Plusieurs matériels peuvent être utilisés :
– La herse étrille peut intervenir en pré-levée ou à partir du stade deux feuilles du maïs. Elle agit sur les adventices grâce à la vibration de ses dents qui met en surface les herbes au stade filament ou jeune, sans arracher la culture en place. Pour un stade plus avancé des adventices (>4F), l’outil sera moins efficace. Notez qu’on aura toujours une meilleure efficacité en mettant la priorité sur l’agressivité plutôt que sur la vitesse.
– Le second outil couramment utilisé est la houe rotative. Elle fonctionne avec des dents incurvées en forme de cuillère, sans réglage. La machine travaille entre deux et trois centimètres de profondeur à grande vitesse : 14 à 18 km/h selon les marques et le poids de l’outil. La houe doit intervenir tôt, au stade filaments ou cotylédons des adventices. En bonnes conditions, l’efficacité est de plus de 95 %. Mais celle-ci chute fortement sur des stades plus avancés (65 % à deux feuilles, 35 % à quatre feuilles). En semis profond de maïs, il est possible d’intervenir au stade maïs pointant ou allumette.

 

Suite de l'article à lire dans le Réveil Lozère n°1517, du 4 juillet 2019, en page 11.

Les plus lus

Antoine Cayrol : chevalier... de l'extrême

Il est l'un des neuf seuls alpinistes au monde à avoir atteint les trois pôles : nord, sur, Everest. Un parcours vertigineux…

Deux personnes avec un vélo
Cézens, nouvelle formule pour l'Auberge

L’auberge de Cézens retrouve de l’appétit à recevoir voisins, visiteurs et touristes grâce à l’arrivée d’un couple de…

Julie Rigal, présidente de Bienvenue à la ferme Cantal, devant le point de vente de la Ferme des fourches, installé dans un ancien sécadou
Qui est la nouvelle présidente de Bienvenue à la Ferme du Cantal ?

Une jeune productrice de viande d’aubrac transformée à Junhac, a pris les rênes de l’association départementale de producteurs…

Les quatre Ifas cantaliens unis pour attirer les candidats

La formation d’aide-soignant recrute ses futurs étudiants. Deux réunions d’informations en visio sont proposées.
 

Boucher découpe de la viande sur l'étal du rayon traditionnel.
Alliances locales : pas un coup de com’

Le magasin Leclerc Aurillac est celui de l’enseigne à générer le plus gros chiffre d’affaires dans le cadre de contrats signés…

Apiculteur devant ses ruches dans le Cantal, avec en premier plan des pots de miel
La météo et le frelon décideront du succès du miel de montagne

Luc Mathieu est un des rares apiculteurs professionnels du Cantal. Il élève ses propres reines, double son cheptel d’ouvrières…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 100€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière