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Retour sur cinq années de gestion collective

En Lozère, pays des sources, l’irrigation est d’abord employée pour sécuriser la production de ressources. Elle permet aussi d’augmenter leur rendement. Cette pratique est multiple en Lozère et est réalisée, le plus souvent, à partir de prélèvements directs sur le milieu naturel.

Enrouleur : irrigation par aspersion.
Enrouleur : irrigation par aspersion.
© Chambre d’agriculture 48

Il est difficile d’appréhender les quantités prélevées en raison notamment d’un fonctionnement particulier lié au prélèvement gravitaire (volume restitué au milieu). Les chiffres du recensement général agricole de 2007 indiquent que 0,6 % de la surface agricole utilisée départementale est irriguée, contre 11 % au niveau national. Les surfaces arrosées sont principalement fourragères et maraîchères. Depuis 2008, des irrigants par aspersion se sont organisés en donnant mandat à la chambre d’agriculture de Lozère, afin de régulariser leurs prélèvements et obtenir une autorisation pluriannuelle sur neuf bassins versants lozériens. Sur d’autres secteurs, le Chassezac et les Cévennes entre autres, l’irrigation se fait davantage par gravité. Là aussi des démarches sont en cours afin d’organiser et d’optimiser les prélèvements, tout en veillant à ne pas fragiliser l’équilibre économique des exploitations agricoles. Chaque printemps, un calendrier des tours d’eau est établi par secteur, au vu des besoins des exploitations agricoles et des possibilités de prélèvement. Considérés par les irrigants à la fois nécessaires et restrictifs, ces tours d’eau permettent de maintenir une quantité d’eau suffisante pour le milieu, tout en préservant l’équité entre les irrigants.

La suite dans le Réveil Lozère, page 4, édition du 25 décembre 2014

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