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Réouverture du marché algérien aux bovins français

L’Algérie a réouvert son marché à l’importation de bovins vivants en provenance de France, fermé depuis l’apparition fin mai de foyers de fièvre aphteuse dans le pays. En 2013, l’Algérie était le troisième débouché à l’export pour les bovins vivants français avec presque 43 000 têtes, dont une majorité de maigres.

© JC Gutner

Le ministère de l’Agriculture a annoncé, le 14 octobre, que l’Algérie a réouvert son marché à l’importation de bovins vivants en provenance de France. Ces importations avaient été stoppées suite à l’apparition, fin mai, de foyers de fièvre aphteuse en Algérie. La reprise des importations sera effective à compter du 13 octobre moyennant une quarantaine de 8 jours dans les ports et une vaccination dans les 48 heures suivant l’arrivée. Des envois devraient avoir lieu prochainement, concernant des animaux mâles de 450-500 kg, prévoit l’Institut de l’élevage. En 2013, l’Algérie était le troisième débouché à l’export pour les bovins vivants français avec presque 43 000 têtes. Cette réouverture est a priori une bonne nouvelle pour les cours du broutard, en berne depuis cet été. « C’est une bonne nouvelle, mais ce n’est pas l’Amérique, nuance Pierre Richard, directeur de DeltaAgro, spécialiste de l’export de vifs. Pour l’instant, la demande n’est pas élevée, nous allons envoyer quelques bateaux, mais les Algériens attendent la période de contingent ».

Des exports concentrés en janvier
La particularité de cette destination, c’est qu’une grande partie des animaux sont expédiés dans le cadre des contingents à droits nuls (5 000 tonnes), accordés aux exportateurs par ordre de saisie, le 1er janvier de chaque année. Cette année, rapporte le mensuel Réussir Viande dans son numéro estival, « 16 000 têtes s’étaient présentées sur les ports algériens (Alger, Oran, Annaba...) en quête de détaxation », donnant lieu à une véritable « foire d’empoigne ». Près de la moitié ont finalement dû s’acquitter des droits de douane.

Une année jusqu’ici dynamique
En 2014, les expéditions avaient commencé sur un rythme très élevé. D’ailleurs sur les huit premiers mois de l’année, les expéditions sont encore supérieures à 2013, malgré les mois de suspension dus à la fièvre aphteuse. 11 300 animaux maigres français ont déjà été expédiés, contre 10 870 en 2013, et 1 300 animaux gras contre 3 800. En 2013, la France a exporté 31 500 animaux maigres et 11 400 animaux gras. Le cheptel exporté est constitué de bovins reproducteurs et de génisses pleines destinées au développement de la production laitière locale.

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