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Renforcer l’engagement des jeunes par le Service national

Suite à la visite de M. Attal en novembre dernier, la Creuse a été choisie pour participer à la phase de préfiguration du Service National Universel.

De gauche à droite : Laurent Pétrynka, inspecteur général du SNU, Magali Debatte, préfète de la Creuse, Christine Gavani-Chevet, Rectrice de l’académie de Limoges, et Laurent Fichet, directeur académique des Services de l’Éducation nationale.
De gauche à droite : Laurent Pétrynka, inspecteur général du SNU, Magali Debatte, préfète de la Creuse, Christine Gavani-Chevet, Rectrice de l’académie de Limoges, et Laurent Fichet, directeur académique des Services de l’Éducation nationale.
© HC

Sous la responsabilité du ministère de l’Éducation nationale, le Service National Universel (SNU) a pour but de renforcer la cohésion nationale, transmettre un socle républicain, développer la culture de l’engagement et accompagner l’insertion sociale et professionnelle. « Les jeunes d’aujourd’hui ont une réelle volonté d’engagement, a expliqué Christine Gavani-Chevet, rectrice de l’académie de Limoges. Il est bon de les accompagner dès cet âge (15-16 ans, ndr) pour les inciter à continuer cet engagement. »
Le SNU s’adresse aux jeunes qui sortent de la classe de troisième, à partir de 15 ans, quelle que soit leur situation scolaire (lycée, apprentissage, décrochage, etc.). Actuellement en phase de préfiguration, il n’est pas encore obligatoire mais le deviendra d’ici quelques années (2022 ou 2023), le temps que tous les organismes soient opérationnels et les procédures éprouvées. Participer à la phase de préfiguration dispense de l’actuelle journée défense et citoyenneté et sera mentionné sur Parcours Sup.
Il est composé de deux phases obligatoires et d’une phase facultative.
La première phase, la cohésion, est une immersion de 2 semaines en internat au sein d’une brigade de 200 jeunes gens. Elle sera encadrée par des professionnels de l’animation et de nombreux organismes y interviendront : armée, gendarmerie, associations, etc. Différents modules permettront aux jeunes de développer leur culture de l’engagement : citoyenneté, défense, développement durable et activités sportives seront au programme. Ils bénéficieront également d’une initiation au code de la route et d’une formation aux premiers secours. Ils feront un bilan de santé, une évaluation des fondamentaux de la langue française et un bilan de compétence.
Le point important de cette phase est la mixité : dans chaque brigade, les jeunes seront issus de secteurs géographiques, milieux sociaux et de scolarité les plus variés possibles. Aucun ne sera issu du département où il est convoqué : dans la phase de préfiguration, un creusois sera donc envoyé dans un des douze autres départements participants¹, mais en Outre-Mer (Guyane) uniquement s’il en fait la demande. En retour, le campus du Lycée de Felletin accueillera donc des jeunes issus des 12 autres départements. Cette phase de cohésion est la plus emblématique du projet SNU, car c’est celle qui ressemble le plus à l’ancien service militaire : lever à 6 h 30, extinction des feux à 22 h 30, port d’un uniforme, etc. Cependant elle sera très différente : l’armée ne sera qu’un intervenant parmi d’autres et l’encadrement sera assuré par des adultes spécialement formés.
La deuxième phase se déroule elle plus près du domicile du jeune. Elle consiste en une mission d’intérêt général au sein d’un organisme partenaire : défense, environnement, solidarité, santé, etc. À l’issue de cette mission, le jeune peut choisir de s’engager la troisième phase, une mission plus longue, de 3 à 12 mois, comparable à l’actuel Service civique.

 

1. Les 13 départements participants : Ardennes, Cher, Creuse, Eure, Loire-Atlantique, Morbihan, Nord, Puy-de-Dôme, Hautes-Pyrénées, Haute-Saône, Vaucluse, Val-d’Oise et Guyane.

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