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Salon International de l’Agriculture
Rencontre JA/FDSEA avec la Ministre de l’Agriculture

Les JA et la FDSEA à la rencontre de la Ministre de l’Agriculture au Salon de l’Agriculture. 

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Lors de la soirée de la Corrèze organisée par le président du département au Salon International de l’Agriculture, les Jeunes Agriculteurs et la FDSEA de la Corrèze ont échangé avec la Ministre de l’Agriculture. Un échange initié par les deux syndicats pour porter à l’attention de Mme la Ministre les préoccupations des agriculteurs corréziens

Un moment clé pour défendre l’agriculture corrézienne 

La soirée de la Corrèze, qui s’est tenue mercredi soir dernier sur le ring porcin du Salon de l’Agriculture, a offert aux JA et à la FDSEA de la Corrèze une opportunité pour interpeller directement la Ministre de l’Agriculture sur des sujets cruciaux. Deux préoccupations majeures ont été mises sur la table : la prédation du loup et l’application de la loi EGAlim

L’urgence d’agir face au loup 

Sur la question du loup, les présidents des deux syndicats, Antoine Brousse et Emmanuel Lissajoux, ont insisté sur la nécessité de mesures fortes et immédiates. La pression exercée par la prédation du loup sur l’élevage corrézien, notamment sur les hauts plateaux, s’intensifie, tandis que certaines associations écologistes réclament son reclassement en espèce « strictement protégée » dans la convention Berne. Les syndicats redoutent que, faute de décisions politiques claires, les éleveurs ne soient une fois de plus les laissés-pour-compte. Emmanuel Lissajoux a rappelé les actions déjà entreprises par la FDSEA et les JA de la Corrèze : signatures d’engagements par les acteurs politiques locaux, envoi de courriers à la Ministre, actions syndicales fortes, soutiens aux éleveurs. Or, les attentes restent insatisfaites. Les syndicats demandent notamment le classement de la Corrèze en « zone difficilement protégeable », et refusent son classement en cercle 1. Pourquoi ? Car le classement en cercle 1 impose deux moyens de protection similtanés sans garantir une reconnaissance systématique des attaques ni des indemnisations à hauteur des pertes réelles. Pour les syndicats, ces exigences supplémentaires ne font que complexifier le quotidien des éleveurs sans leur apporter de véritable protection. 

EGAlim : une application encore trop laxiste 

Le deuxième sujet crucial abordé avec la Ministre a été la rémunération des agriculteurs et l’application effective de la loi EGAlim. Les JA dénoncent une loi qui, bien que présentée comme une avancée pour garantir une juste rémunération aux agriculteurs, reste encore trop peu appliquée ou détournée. Antoine Brousse a interpellé la Ministre sur un point important : quelle est réellement l’orientation politique du gouvernement en matière de souveraineté alimentaire ? 

Comment vouloir notre souveraineté alimentaire si le travail des agriculteurs n’est pas rémunéré à sa juste valeur ? Si notre revenu dépend plus du marché que de nos coûts de production ?" a-t-il questionné. 

Face à ces constats, les JA et la FDSEA demandent un moratoire sur l’application de la loi EGAlim, afin de faire un état des lieux des dysfonctionnements et des manquements. Leur objectif : construire un cadre législatif plus solide, garantissant une rémunération digne et stable aux agriculteurs car, pour les JA, une meilleure rémunération avec une vision plus claire de l’avenir est un facteur clef qui permettra le renouvellement des générations et l’installation en agriculture. 

Une rencontre pour l’avenir de l’agriculture 

Ces échanges marquent une étape importante dans la défense des intérêts des agriculteurs corréziens. Les JA et la FDSEA restent mobilisés et attendent désormais des actes concrets pour répondre aux défis de leur profession. 

A lire aussi : La FDSEA face au Préfet : des revendications claires pour l’agriculture

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