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Rencontre avec Loïc Ballet, journaliste et animateur de télévision

Invité d’honneur de la foire aux dindes !

Loïc Ballet, aux côtés de Laura Venuat, éleveuse à Saint-Ennemond.
Loïc Ballet, aux côtés de Laura Venuat, éleveuse à Saint-Ennemond.
© AA03

Le temps d’une matinée, vous avez décidé de vous installer, ici, au cœur de la foire, le temps d’un direct sur France 2, à l’occasion de l’émission Télématin. En quoi cet événement vous semble important à mettre en lumière, à faire connaitre ?

Loïc Ballet : Il met en valeur un terroir, un travail, un savoir-faire d’éleveur. Ce moment là est hyper important pour moi mais aussi dans la vie des Français, qu’ils soient grands ou enfants. Ils comprennent d’où viennent leurs aliments, qui élèvent ces animaux et comment ils y parviennent. C’est tout le secret du bien manger pour moi.

Le Bourbonnais, vous le connaissez particulièrement bien. Pourquoi  y êtes-vous si attaché ?

L. B : Ah oui ! En plus, j’ai découvert que nous étions dans un territoire baptisé « entre Besbre et Loire ». Moi qui suis né à Saint-Etienne, le fleuve Loire me tient particulièrement à cœur. Ce cœur, il est divisé entre ces deux territoires. C’est pour cela que j’ai choisi de m’installer en Montagne Bourbonnaise qui est située entre les deux. Quand j’ouvre l’une de mes fenêtres, j’aperçois le Roannais, et, d’une autre, c’est la plaine de la Limagne qui s’offre à mes yeux.

Comment s’est fait la rencontre avec les dindes de Jaligny et leurs éleveurs ?

L. B : Elle s’est faite en deux temps. Tout d’abord, cela faisait des années que j’entendais parler de cette foire aux dindes, que je voulais y venir. Quand le chef Christophe Vif m’a téléphoné pour me proposer d’être le parrain de la manifestation, j’ai tout de suite accepté pour mettre en place un duplex. Je voulais ainsi raconter ce lieu, ce moment qui se déroule sous cette halle en bois de près d’un siècle d’existence. Beaucoup d’entre elles en France sont malheureusement en mauvais état. Ici, c’est un lieu qui vit ! On ne s’en rend vraiment pas compte mais ces lieux, s’ils nont plus de sens, plus personne ne s’y intéressera et ne les entretiendra. Ils doivent rester des lieux de vie, de communauté où on se retrouve.

Vous qui partagez votre vie entre la région parisienne et le bourbonnais, est-ce que, selon vous, ces territoires ruraux sont porteurs d’avenir ?

L. B : Bien évidemment ! La crise sanitaire de la Covid-19 l’a prouvé. Il y a désormais un regain, un renouveau qui est en marche. Madame le Maire me disait d’ailleurs qu’il n’y avait désormais plus aucune maison à vendre sur la commune. Les rues qui étaient complètement abandonnées se repeuplent et des commerces voient le jour. Il y a une revanche de la ruralité et moi ça me plait, c’est mon combat de tous les jours. Et sachez que je ne suis à Paris qu’une ou deux nuits par semaine. Le reste du temps je suis, soit en Montagne Bourbonnaise, soit dans un TGV ou sur un triporteur, à la poursuite de la magie de ces territoires qui entretiennent une vraie revanche sur les zones urbaines.

Propos recueillis par Sébastien Joly

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