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Remédier à la pénurie de main-d’œuvre

Si le marché français des agroéquipements est en croissance, les industriels du secteur peinent à recruter. Ce sujet a été au cœur des Universités d’été de l’Aprodema, organisées en juillet dernier.

7 000 emplois sont à pourvoir dans le secteur des agroéquipements.
7 000 emplois sont à pourvoir dans le secteur des agroéquipements.
© Agrorientation

Créée en 1986, l’Aprodema, association pour la promotion des métiers et des formations en Agroéquipement est une association regroupant les constructeurs, les importateurs, les utilisateurs de machines pour l’agriculture, la forêt et les espaces verts. Après l’Auvergne et Michelin, en 2018, l’association a tenu ses universités d’été en juillet dans le Vaucluse chez le groupe Pellenc.
Au cœur de ce rendez-vous, la problématique de recrutement du secteur. En effet, 7 000 emplois res- tent non pourvus chaque année, faute de candidats suffisamment formés et informés. En 2018, 56% des adhérents Axema (Union des industriels de l’agroéquipement) déclaraient avoir des difficultés à recruter, alors que les besoins en personnel ont progressé de 2,1% dopés par un marché des agroéquipements neufs en progression de 6,5%. Une hausse de 2,3% est attendue en 2019, ce qui représente 450 recrutements nets.
Former et informer
Pour améliorer l’attractivité des métiers, enseignants des ministères de l’Education nationale, du Travail et de l’Agriculture étaient conviés à ces universités d’été. « L'agroéquipement est un secteur en pleine mutation. L'arrivée de nouvelles technologies créée de nouveaux besoins en matière de compétences. Les métiers évoluent et offrent des opportunités multiples. Du métier de mécanicien à celui d'hydraulicien, en passant par l'électronique, le commerce, le service après-vente ou la conduite, le secteur de l'agroéquipement propose une grande diversité de métiers et de belles perspectives de carrières », explique Philippe Girard, président de l’Aprodema.
Des initiatives collectives
et individuelles
« Cette impossibilité à embaucher a forcément un impact sur nos entreprises qui ont du mal à se projeter », témoigne le directeur général de l'entreprise Pellenc, Jean-Pierre Pettavino. "Pour remédier au problème, on pense même à créer un centre de formation au sein de notre entreprise" ajoute le patron. Le groupe consacre d'ailleurs 3 % de sa masse salariale à l'apprentissage, à la formation en alternance et à l'accueil de stagiaires. Pellenc n’est pas un cas isolé, d’autres constructeurs suivent la même stratégie car pour honorer les commandes et répondre à la montée en technologie des machines, il faut de la main d’œuvre qualifiée.


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