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Règlement bio 2022 : des inquiétudes sur les adaptations des bâtiments

Le règlement bio devrait entrer en application au 1er janvier 2022. Repoussé d'un an pour cause de crise Covid-19, il pose de nombreuses questions aux élevages bio.

Le règlement bio devrait entrer en application au 1er janvier 2022. Repoussé d'un an pour cause de crise Covid-19, il pose de nombreuses questions aux élevages bio.
Le règlement bio devrait entrer en application au 1er janvier 2022. Repoussé d'un an pour cause de crise Covid-19, il pose de nombreuses questions aux élevages bio.
© François d'Alteroche/Illustration

Ce nouveau règlement bio européen, qui aurait dû entrer en vigueur au 1er janvier 2021 englobe de nombreuses mesures sur les élevages bio. Si généralement, les mesures ne devraient pas trop changer les modes de production, certaines filières s'inquiètent de normes qui semblent contre-productives ou qui pourraient porter un coup d'arrêt aux secteurs, notamment en élevage bovin, au vu des investissements coûteux qui pourraient être demandés.
Le 21 juin, une réunion d'urgence a eu lieu entre les acteurs, faisant suite à de précédentes réunions sur le sujet, « avec des avancées qui vont dans le bon sens pour les bâtiments existants. » Depuis, une dérogation jusqu'en 2026 pour les bâtiments d'élevage a été actée.
Désormais, la question de l'après se pose : « que faire après 2025 ? Pour certains bâtiments, il n'y aura pas de dérogation possible puisque le plein air intégral sera demandé. Et quels types d'aménagement seront possibles ? Seront-ils utiles après 2026 ? », interroge Christine Valentin, présidente de la chambre d'agriculture de Lozère.
Car tout le travail actuel des acteurs sur le sujet tourne autour de l'interprétation des textes, les dérogations possibles, et la lecture fine du dossier pour présenter, in fine, un texte cohérent aux agriculteurs. « Les chambres d'agriculture se sont fortement impliquées dans le travail d'interprétation et de mise en application pratique de ces points réglementaires », ont rapporté les acteurs du sujet. « Nous, ce que l'on veut, c'est que les adaptations coûtent le moins cher possible aux agriculteurs et que ce soit adaptable aux exploitations », pointe Christine Valentin.

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