Aller au contenu principal

Références Allier, point sur la conjoncture 2024 et perspectives 2025

La Chambre d’agriculture de l’Allier dispose d’un réseau de références dans quatre productions animales, dans le but de fournir des données de « références » utilisables pour l’appui à la prise de décisions professionnelles, les discussions avec l’administration, le conseil et la formation auprès des agriculteurs ainsi que pour les projets d’installation des jeunes agriculteurs.

plaquette des repères pour l'Allier
Plaquette Références Allier, par la Chambre d'agriculture de l'Allier.
© CA 03

Documentation : les réseaux de références à la Chambre d’agriculture de l’Allier

Ce dispositif permet chaque année de présenter dans une plaquette les systèmes les plus représentatifs du département, les principaux résultats technico-économiques, ainsi que des éléments de conjoncture.

 

 

Quelles sont ces productions ?

Les quatre productions présentes dans cette plaquette sont les bovins viande, bovins lait, ovins viande et équins.

Chaque production possède un conseiller référent qui suit les exploitations de son réseau et qui analyse l’année écoulée et celle en cours, afin de fournir les données qui permettent d’éditer notamment la plaquette référence présentée ci-dessus.

 

 

La conjoncture 2024

Bovins viande

La baisse des effectifs (nombre de vêlages, mise en marché de vaches et génisses, broutards et laitonnes) se poursuit.

Toutes catégories confondues, les cours se sont maintenus à la hausse (offre en baisse et demande toujours présente). Cette conjoncture plus encourageante a conduit à une augmentation du produit de l’atelier bovin viande.

Bovins lait

La baisse lente mais régulière du cheptel laitier dans le département se poursuit, mais semble se stabiliser fin 2024. Le prix du lait a continué sa progression au cours de l’année pour atteindre 463 €/1 000 l. Cette année, l’augmentation est moins marquée (+ 2 €/1 000 l).

Ovins viande

L’année 2024 a été marquée par une nouvelle baisse de la production ovine en France (- 2 % dans l’Allier), dans un contexte déjà en déclin depuis plusieurs années.

Après des prix élevés à Pâques, les cours n’ont pas fléchi comme attendu avec la baisse saisonnière de la demande, preuve d’un manque d’agneau sur le marché. La cotation moyenne annuelle a augmenté de 1,17 €/kg de carcasse par rapport à 2023.

Équins

Après la chute enregistrée en 2023 en raison du contexte inflationniste passé, l’EBE de 2024 remonte (+ 11,6 %).

L’augmentation relative des tarifs entraîne une hausse des produits de 5 %.

 

 

Et 2025 alors ? Un contexte favorable… et des incertitudes

D’un point de vue météorologique, ce début d’année est favorable à une bonne production fourragère. Il contraste fortement avec le début de l’été chaud et sec défavorable à la pousse de l’herbe. De nombreux phénomènes météorologiques extrêmes (orages, vent, grêle et canicule…) viennent ternir un début d’année prometteur.

Les particularités de chaque production sont abordées ci-dessous :

Bovins viande

Au premier trimestre 2025, la production de viande bovine en France a diminué de 4 % par rapport à 2024. La baisse du cheptel allaitant (- 2 % dans l’Allier), déjà amorcée les années précédentes, ainsi que la situation sanitaire récente tendent à accélérer la hausse des cours, sous l’effet d’un manque d’offre.

Bovins lait

Sur ce premier trimestre 2025, le prix du lait est porteur et atteint des niveaux supérieurs à ceux de l’an passé. La collecte laitière française est néanmoins perturbée par les épisodes de FCO présents dans le nord et l’est du pays.

Ovins viande

En 2025, la filière ovine française continue de faire face à de fortes contraintes. La baisse du cheptel, déjà amorcée, s’est accentuée sous l’effet de la FCO, provoquant de la mortalité et des problèmes de reproduction. Les abattages ont reculé de 8 % à Pâques.

Dans ce contexte, la production reste fragilisée, et les prix pourraient rester globalement élevés.

Équins

Combinée à la hausse des tarifs de prestations (cours, stages, pensions) à la rentrée scolaire 2024, la diminution des charges opérationnelles devrait permettre de retrouver le niveau d’EBE et de revenu disponible antérieur à la chute enregistrée en 2023.

 

La possible conclusion de cette année 2025 serait globalement que les cours restent bien orientés dans toutes les productions (lait, viande, ovins), et les charges opérationnelles sont plutôt à la baisse. L’incertitude et l’inquiétude proviennent de l’état sanitaire des cheptels face à la FCO/MHE et d’autres maladies émergentes dans l’est de la France.

L’équipe référence de la Chambre d’agriculture reste à votre disposition pour répondre à vos questions et propose une gamme de prestations pour vous accompagner dans votre production. Vous pouvez également retrouver notre plaquette détaillée à l’accueil de la Chambre d’agriculture ou sur notre site internet.

 

Lire aussi : DNC : les responsables agricoles de l'Allier font le point

 

Les plus lus

Pour les producteurs de lait, l'interprofession doit être une instance de dialogue  sur tous les sujets.
« Les industriels veulent-ils encore faire tourner leur usine avec du lait français ? »

Après la démission du président du Cniel, et alors que les producteurs de la zone Alpes Massif central alertaient depuis…

Deux hommes et une femme devant le panneau de l'hostellerie
La famille Rouchet redonne vie à Curebourse

Bien implantés à Aurillac, Mickaël et Audrey Rouchet ont racheté l’hostellerie Saint-Clément, avec l’ambition d’y accueillir…

Une attaque de loup sur brebis et agneau, le 24 octobre dernier à la Tour d’Auvergne, a été confirmée par l’OFB
Une première attaque de loup dans le Puy-de-Dôme

En octobre, 4 nouveaux signalements de constats de prédation avec suspicion de loup ont fait l'objet d'expertise par le…

Les coupures de journaux de 1983
20 octobre 1983 : quand la tondue de Saint-Flour sortait de l'ombre

Le film, “La recluse de Saint-Flour, contre-enquête” revient sur l’affaire Esther Albouy. 
Il déroule l’existence de “…

L'alimentation animale, la clé de performance productive des animaux

Une alimentation adaptée et une gestion optimisée des fourrages participent à garantir les performances du troupeau laitier et…

En présence d’Emmanuel Ferrand, conseiller régional, délégué au fonds Feader, Ludivine et Pierre Lot ont présenté leur exploitation agricole.
Garantir des prêts à l'installation en agriculture, c'est possible en Auvergne-Rhône-Alpes

Ludivine Lot s'est installée aux côtés de son conjoint, Pierre au Breuil dans l'Allier grâce notamment au fonds de garantie…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 100€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière