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Réduire l’intervalle de traite pour se libérer plus tôt

Des essais conduits par l’Inra montrent qu’il est possible de rapprocher les deux traites quotidiennes afin de réduire l’amplitude horaire de la journée de travail.

Il est possible de réduire fortement l’intervalle entre les deux traites de la journée pour offrir une souplesse d’organisation.
Il est possible de réduire fortement l’intervalle entre les deux traites de la journée pour offrir une souplesse d’organisation.
© C. Pruihl

Selon une enquête dans les élevages bretons, l’intervalle de traite moyen s’affiche à 10 h 20, contraignant les éleveurs à une forte amplitude horaire de travail. « Beaucoup souhaitent simplifier leurs pratiques d’élevage et passer du temps en famille le matin ou le soir. Par ailleurs, l’agrandissement des troupeaux peut engendrer un recours accru au salariat. Or, les salariés sont rebutés par cette large amplitude horaire et les éleveurs peinent à recruter. La monotraite allège cette contrainte mais cette solution a pour conséquence une forte réduction de la production laitière. Une réponse alternative peut être le rapprochement horaire des deux traites pour pouvoir se libérer plus tôt en fin d’après-midi, ou commencer plus tard le matin », observe Valérie Brocard de l’Institut de l’élevage, lors des Prairiales de Normandie. Aussi, les équipes de l’URH de Theix (Inra-Enita) ont analysé différents intervalles entre traites en en mesurant les impacts en termes de production laitière.

Un écart supérieur à cinq heures
Trois essais ont ainsi été réalisés en testant des intervalles entre deux traites consécutives allant de 2 h 30 à 24 heures (monotraite). Au-delà de 50 jours de lactation, la réduction de 11 heures jusqu’à 5 heures d’écart entre traites a peu d’effet sur la production laitière (- 5 % environ). « Par contre, pour des écarts inférieurs à 5 heures, la diminution de production s’accentue pour atteindre 10 % et jusqu’à 28 % dans le cas de monotraite.

 

 

Suite de l'article à lire dans le Réveil Lozère n°1417, du 6 juillet 2017, en page 12.

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