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Rassemblement national : passer un cap dans le Cantal

Le Rassemblement national des Jeunes ouvre une section dans le Cantal et se structure avec une permanence. 

Cindy Rodier et Léo Mezhoud veulent créer une dynamique à partir des jeunes militants.
© B.Parret

Le RNJ

Une section du Rassemblement national des Jeunes s’est constituée sur le départemental du Cantal. Depuis, le RN a organisé le 10 août sur la commune de Neuvéglise-sur-Truyère un banquet patriotique, une première dans le département, avec une centaine de participants. Dimanche 21 septembre, en fin d’après-midi, une permanence était inaugurée avenue du Commandant-Delorme à Saint-Flour. Le RNJ Cantal fera sa rentrée politique le 5 octobre à Saint-Flour en 
présence de délégations du Puy-de-Dôme et de la Lozère. Le RN revendique 300 adhérents dans le Cantal alors que la section des jeunes regroupe déjà une trentaine de membres. 


Désormais, l’ancrage local


Il s’agit pour le parti de Marine Le Pen de bonifier les scores des dernières élections dans le département. Pour cela, Léo Mezhoud, 21 ans, salarié d’une entreprise de sécurité et militant RN depuis 2022, a été désigné délégué départemental sur décision des instances nationales pour remplacer Gilles Lacroix. Référent sur la première circonscription, il est secondé par Cindy Rodier, 22 ans, étudiante en communication-marketing et déléguée départementale du RNJ. “Voir deux jeunes s’engager sur le territoire comme nous le faisons, cela donne de la visibilité et l’envie à beaucoup de jeunes de nous rejoindre”, explique la jeune femme.  


Les motivations 


Pour les deux militants, l’immigration est un problème national à aborder aussi dans le Cantal, tout comme de pouvoir entre-prendre et créer de l’emploi, chose pour eux désormais impossible en France. Sur le plan local, ils dénoncent une classe politique qui n’est plus à l’écoute des vraies préoccupations des habitants. L’ambition est de rencontrer la population et de se préparer pour les prochaines élections locales ou nationales.   
“Ce qui nous a motivés pour nous lancer en politique, c’est de voir l’état dans lequel se retrouve notre pays aujourd’hui, avance Léo Mezhoud. Il suffit de regarder les chiffres de l’insécurité et de l’immigration. Il faut aussi se poser la question de pourquoi les jeunes entrepreneurs partent à l’étranger et ne se lancent pas en France. Il n’y a pas de reconnaissance des gens qui travaillent. On cherche plus à gaspiller de l’argent qu’à laisser la chance aux gens d’entreprendre et de travailler.” 
Pour lui et Cindy Rodier, la dynamique est là. Et d’expliquer : “Depuis 2020, nous avons eu une forte croissance du nombre d’adhérents. Les sympathisants sont tout aussi importants car, même s’ils ne prennent pas leur carte au parti, ils amènent les idées ! Il y a beaucoup de gens silencieux qui font le même constat que nous. C’est aussi vrai dans le Cantal avec une gestion administrative des problèmes qui n’est pas la bonne à l’exemple des hôpitaux de Saint-Flour ou d’Aurillac, et une fonction publique désastreuse. Sur le plan politique, sur les deux circonscriptions, depuis des dizaines d’années, nous avons les mêmes personnes, carriéristes, qui sont là pour se servir avant de servir et d’être vraiment à l’écoute des habitants. Il y a malheureusement des votes d’habitude et c’est ce que nous voulons changer. Il y a une prise de conscience pour que cela change.”


Présents aux élections locales ?


La méthode est double pour Léo Mezhoud :  aller à la rencontre des habitants et être à leur écoute et se préparer à se présenter aux élections. “Je prends l’exemple de la commune de Saint-Georges, dont nous sommes résidents avec Cindy, où le maire est élu depuis de très nombreuses années. Les projets des habitants, notamment pour créer du lien social, ne sont pas suivis. Le rôle d’une mairie est de rapprocher les gens. Des problématiques, il y en a partout ! Nous voulons les prioriser et on peut arriver à les traiter. Nous pouvons aujourd’hui trouver du monde pour présenter des listes notamment sur les grandes villes. Et, si ce n’est pas pour cette fois-ci, ce sera pour la prochaine. Nous avançons dans le bon sens avec la ferme volonté d’agir pour le territoire.”  
Concernant le mouvement “Bloquons tout” du 10 septembre et l’appel des syndicats à une nouvelle mobilisation le 2 octobre, les représentants du RN disent comprendre le ras-le-bol et le partager face à une classe politique  hors-jeu. “Par contre, nous n’adhérons pas à la méthode”, précise le délégué départemental. 

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