Aller au contenu principal

FCO
Rappel des règles de circulation des animaux

Le règlement européen sur les échanges d’animaux sera publié le 27 octobre. Il sera applicable sur les zones réglementées FCO dès le 2 novembre prochain.

Les mouvements au sein d'une même zone ne nécessitent pas de conditions particulières.
Pour le passage du périmètre interdit(1) à la zone réglementée (2) ou à la zone indemne, ou de la zone réglementée à la zone indemne, des conditions sont imposées :
Pour les animaux en vue d'abattage issus d'une zone réglementée (ZR) ou du périmètre interdit (PI) vers la zone indemne (ZI), une désinsectisation des animaux et des moyens de transport doivent être mis en place.
Les animaux d'élevage ou d'engraissement (autres que veaux de boucherie) issus de la ZR ou du PI, à destination de la zone indemne doivent justifier d'un traitement insecticide au moins 28 jours avant un test sérologique ou au moins 14 jours avant un test virologique, et réalisé maximum 7 jours avant le départ.
Les veaux, agneaux ou chevreaux de moins d'un mois, sortant du PI à destination d'une ZR ou d'une ZR vers la zone indemne doivent être désinsectisés à la sortie de l'élevage d'origine, convoyés dans un moyen de transport désinsectisé. La collecte ne se réalise que dans des élevages situés dans une zone de même type. L'atelier d'engraissement de destination doit être un bâtiment fermé et désinsectisé préalablement à la mise en place des animaux.Le traitement insecticide des veaux est poursuivi jusqu'au 60ème jour suivant leur mise en place.
Pour les exploitations ayant des animaux à cheval sur deux zones, fournir à la DDSV la liste des animaux concernés, le lieu d'origine et de destination, la date du mouvement et une copie des éventuels résultats d'analyses. Si on se situe sur une distance inférieure à 5 km, les mouvements d'animaux se font sans condition. Sur une distance supérieure à 5 km, il y a nécessité d'une désinsectisation des animaux durant 28 jours et d'un test sérologique 7 jours avant la date prévue du déplacement, une désinsectisation des moyens de transport et de la réalisation du déplacement des animaux dans les 7 jours suivant le prélèvement.
Transhumance : les mouvements d'animaux en estive de PI à ZR ou ZI, et de ZR à zone indemne sont autorisés et doivent satisfaire aux conditions suivantes :
- désinsectisation des animaux et des moyens de transport avant le chargement ;
- isolement des animaux à l'arrivée dans un bâtiment fermé préalablement désinsectisé ;
un dépistage virologique ou sérologique à l'arrivée. Les animaux sont maintenus désinsectisés et isolés en bâtiment fermé jusqu'à l'obtention du résultat favorable du test.

(1) PI : périmètre interdit, soit 20 km autour des cas déclarés
(2) ZR : zone réglementée, soit 50 km au-delà des périmètres interdits.

Dans le Puy-de-Dôme les cantons d'Aigueperse, de Châteldon, Combronde, d'Ennezat, de Lezoux, de Maringues, de Manzat, de Menat, de Montaigut, de Pionsat, de Pontaumur, de Pontgibaud, de Randan, de Riom-Est, de Saint-Gervais-d'Auvergne, de St-Rémy-sur-Durolle, de Thiers sont en zone réglementée.

Pour une information au jour le jour, consultez le site de la Chambre d'agriculture du Puy-de-Dôme: www.chambre-agri63.com

 

 Préparer et anticiper la sortie des broutards en lien avec la filière

Les nouvelles dispositions communautaires pour les échanges adoptées le 3 octobre dernier devraient entrer en vigueur le 2 novembre prochain. A compter de cette date, les broutards issus des zones réglementées pourront être exportés vers l'Italie dans les conditions prévues par le protocole européen.
A noter une évolution récente (23 octobre) et sensible de ces conditions qui devrait faciliter la mise en marchés des animaux : les analyses à pratiquer sur les broutards destinés à l'export pourront se faire soit par virologie (avec désinsectisation 14 jours avant le prélèvement sanguin) soit par sérologie (désinsectisation 28 jours avant prise de sang). Pour anticiper sur le départ des broutards, les éleveurs des zones réglementées ont pris soin de commander les produits et d'appliquer une désinsectisation des animaux. Ce traitement réduit les risques d'infection des bovins. « C'est un aspect essentiel de l'accord passé avec les italiens pour la reprise des échanges. Le commerce avec les italiens dépendra directemment de notre capacité à les préserver de la maladie » explique Jean-Paul Thénot, président de la section bovine de l'UDSEA.
Le protocole prévoit également la réalisation d'une prise de sang 7 jours avant la sortie des animaux de l'exploitation pour la recherche du virus de la fièvre cattarhale. « Le respect de ce délai de 7 jours sera un des points délicats de la reprise du commerce. Il est indispensable que les éleveurs prennent contact avec leurs partenaires commerciaux pour planifier les prélèvements de sang et la sortie des animaux de l'exploitation » précise Jean-Paul Thénot. Quelques questions sont incontournables. Quand le ramassage des animaux peut-il se faire ? Quand recevra t-on les résultats d'analyse ? Quand le vétérinaire doit-il intervenir pour les prises de sang ? Le lien entre les éleveurs et les opérateurs commerciaux est également très important pour réflechir à la meilleure stratégie commerciale à adopter. Quels animaux préparer en vue d'une vente rapide ? Faut-il repousser et étaler les ventes des mâles, sevrer les broutards ?
Dans tous les cas de figure, proposer des broutards de qualité en maintenant une croissance correcte des boutards est la règle.

Commercialisation des broutards : dans le Puy de Dôme, au 15 octobre les deux tiers des broutards restent à vendre

Sur 45000 broutards mâles produits par an dans le département, 28000 restent à vendre à ce jour dont plus de la moitié (15500) sur la zone réglementée.

 

On perçoit sur la fin septembre et surtout sur octobre un tassement des ventes en 2007 lié à l'interdiction faite d'exporter des animaux sur l'Italie à partir de zones réglementées

Aux mâles, s'ajoutent 14500 femelles qui restent à vendre dont 6000 sur la zone réglementée, avec des ventes qui, de façon traditionnelle, sont concentrées sur octobre, novembre et début décembre.

Si les dernières semaines ont permis des ventes en nombre conséquent hors des zones réglementées , il n'en demeure pas moins que fin octobre on s'achemine vers un stock important de broutards sur le département avec toutes les conséquences économiques pour les producteurs de viande que cela signifie (trésoreries très dégradées, nécessité de maintenir la complémentation sur les veaux, dans de nombreuses situations de sevrer ...).

Pour les producteurs en zone indemne, il est conseillé d'envisager rapidement la mise en marché des broutards « commercialisables » en lien, d'une part, à l'évolution toujours possible des zones réglementées et , d'autre part, à un possible engorgement du marché dans les semaines à venir.

Les plus lus

Comment la France peut aider le Maroc à repeupler son cheptel bovin et ovin ?

Sept ans d'une sécheresse redoutable, couplée aux soubresauts de la géopolitique ont fragilisé l'élevage marocain, si bien que…

Deux hommes devant un silo de ferme faisant décoller un drone
Drone : le nouvel assistant agricole dans les airs de Gaillard

Hervé Combret, éleveur laitier à Saint-Antoine, utilise le drone acheté pour son fils, apprenti agriyoutuber, pour bien d’…

Onze personnes hommes, femmes, posant devant la devanture d'un futur restaurant.
Généreux, joyeux, festif... bienvenue au restaurant Mamija !

Tout en poursuivant leur activité de traiteur, Cyrille et Virginie Geneix ouvrent dans la nouvelle zone commerciale de la…

un groupe de personnes
“Chez Mallet”, depuis 40 ans : le restaurant de Lavastrie est devenu une institution

Véritable institution sur la Planèze de Saint-Flour, le restaurant Chez Mallet à Lavastrie soufflera ses 40 bougies, les 8 et…

Dans la peau d’un membre du comité Safer

Lors de son rendez-vous Terre de rencontres dans le Cantal, la Safer Auvergne-Rhône-Alpes a proposé un exercice…

Le président Jérôme Grasset et le directeur Christophe Arnaudon.
Un nouveau binôme à la tête du GDS Haute-Loire

Le GDS Haute-Loire vient de changer de président et dispose depuis le début de l'année d'une nouvelle direction. Faisons plus…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 100€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière