Aller au contenu principal

Autonomie fourragère
Rallye luzerne : Rendez-vous les 6, 7 et 10 juillet 2006

Après la région Dore Bois Noirs le 6 juillet, le Livradois Forez vous donne rendez-vous les 7 et 10 juillet prochains pour des visites chez des agriculteurs qui cultivent la luzerne depuis plusieurs années. L’objectif est d’échanger sur leurs pratiques et les moyens mis en œuvre pour réussir et valoriser la culture de la luzerne.

Pour Serge ROIRON (Gaec ROIRON) : « Même si la première coupe est un peu inférieure, on se rattrape largement sur la deuxième et la troisième coupe qui sont ramassées en enrubannage pour conserver un maximum de feuilles »
Pour Serge ROIRON (Gaec ROIRON) : « Même si la première coupe est un peu inférieure, on se rattrape largement sur la deuxième et la troisième coupe qui sont ramassées en enrubannage pour conserver un maximum de feuilles »
© Auvergne Agricole
Les atouts de la luzerne

D’une pérennité de 3 à 5 ans, la luzerne résiste plutôt mieux que les autre espèces fourragères à la sécheresse grâce à un système racinaire pivotant. Elle continue de pousser en été même si les températures sont élevées.  Associée avec du dactyle, de la fétuque ou du brôme, elle permet de réduire de moitié les besoins en fertilisation azotée pour un même rendement que la graminée cultivée en pur. Mais c’est surtout par sa richesse en protéines et sa fibrosité que la luzerne trouve tout son intérêt : c’est un très bon complément des rations riches en énergie telles que celles à base de maïs ensilage.

Les limites de la luzerne

Très sensible à l’excès d’eau, la luzerne demande des sols sains, suffisamment profonds pour valoriser son enracinement et avec un pH minimum de 5,6 (idéal autour de 6). En effet, avec un chaulage régulier, une bonne fumure de fond en P et K (notamment avec des apports importants de fumier ou compost à l’implantation) et une bonne inoculation, il est tout à fait possible de cultiver de la luzerne en sol acide. Son exploitation constitue aussi parfois un frein : au printemps l’ensilage est délicat car c’est un fourrage pauvre en sucres avec un pouvoir tampon élevé. Seul un bon ressuyage et l’emploi de conservateur permettent d’assurer un bon résultat. Enfin, la luzerne reste un fourrage délicat à pâturer. Sa destination principale reste donc la constitution de stocks.
 


TEMOIGNAGE

Serge ROIRON (Gaec ROIRON) : « Une production intéressante qui résiste à la sécheresse »

Pour Serge ROIRON, agriculteur à Saint-Just au sein du Gaec ROIRON, « la luzerne c’est une production intéressante qui résiste à la sécheresse ». Cela fait près de 15 ans que Serge cultive de la luzerne en association avec du dactyle sur son exploitation située au cœur du Forez, entre 800 et 1000 mètres d’altitude. Pour Serge, le secret de la réussite c’est une bonne implantation, « les semis sont faits au mois d’Août, après céréale, avec un bon chaulage et un apport massif de fumier à l’implantation pour soigner la fumure de fond. A cette altitude, la première coupe, ramassée en ensilage est toujours un peu inférieure aux autres prairies. Mais on se rattrape largement sur la deuxième et la troisième coupe qu’on récolte en enrubannage pour conserver un maximum de feuilles ». Avec une dizaine d’hectares en dactyle-luzerne, Serge sécurise un minimum de stocks fourragers en été. Rendez-vous les 7 et 10 juillet en Livradois Forez (voir programme détaillé ci-joint).

Venez échanger avec des éleveurs qui cultivent la luzerne depuis plusieurs années dans votre région,

Comment implanter la luzerne, seule, en association ?
Comment la conduire, quel rendement ?
Comment la récolter ?
Quel intérêt pour les animaux ?

 Jeudi 6 Juillet 2006
A 10 h 00 : Gaec de la Goutelle - JC Dassaud – La Goutelle - LIM0NS
A 14 h 00 : Gaec de Montaneix - M Garmis – Montaneix - CREVANT LAVEINE

 Vendredi 7 Juillet 2006
A 10 h 00 : Gaec du Puy Rayat – MM Chouvy – Le Montel - MANGLIEU
A 14 h 00 : Gaec Moissaing Moranne – Le Bourg - CHAMEANE

 Lundi 10 Juillet 2006
A 10 h 00 : Gaec Roiron – Vareilles – SAINT JUST
A 14 h 00 : Gabriel Chautard – Croches – ARLANC

Sur chaque site, un technicien spécialisé vous apportera des conseils sur les conditions de réussite de cette culture.
 

Les plus lus

Comment la France peut aider le Maroc à repeupler son cheptel bovin et ovin ?

Sept ans d'une sécheresse redoutable, couplée aux soubresauts de la géopolitique ont fragilisé l'élevage marocain, si bien que…

Les associés du Gaec de la Cartalade avec Emmanuel Grange de chez DeLaval devant les 3 robots fraichement installés.
3 robots de traite nouvelle génération pour gagner en souplesse de travail

À Mercoeur, les 5 associés du Gaec de la Cartalade ont fait le choix de traire un troupeau de 150 vaches montbéliardes à…

vaches de races limousines dans un pré.
Aide au vêlage : 200 € par vêlage financés par la Région Auvergne-Rhône-Alpes

Destinée à encourager la recapitalisation du cheptel bovin viande dans la région, cette aide au vêlage ouvrira à partir de…

“Je veux pouvoir aller aux vaches en baskets !”

Chez les Noyer, à Saint-Martin-Cantalès, on ne lésine pas avec la propreté des vaches, de la stabulation et de la salle de…

Un groupe de personnes au milieu de véhicules de pompiers.
Photographie, le quotidien mis en scène

Le jeune photographe cantalien, Dorian Loubière, poursuit sa série de mises en scène des années 1950. Dernière prise de vue,…

un groupe de personnes
“Chez Mallet”, depuis 40 ans : le restaurant de Lavastrie est devenu une institution

Véritable institution sur la Planèze de Saint-Flour, le restaurant Chez Mallet à Lavastrie soufflera ses 40 bougies, les 8 et…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 100€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière