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Race salers : Pourvu que le Tour de France prenne la grosse tête !

Une classe du lycée agricole d’Aurillac s’est rendue à Salers pour une réalisation hors du commun : une tête de vache salers de 1 hectare, toute en herbe, visible par l’hélicoptère du Tour.

Le dessin dans les mains de Jean-Pierre Lavergne (ci-contre) sera reproduit à l’identique, sur un hectare grâce au travail d’une petite trentaine
de lycéens, aussi motivés qu’adroits. 
La tête de salers géante sera certainement filmée par les caméras de l’hélicoptère du Tour de France.
Le dessin dans les mains de Jean-Pierre Lavergne (ci-contre) sera reproduit à l’identique, sur un hectare grâce au travail d’une petite trentaine
de lycéens, aussi motivés qu’adroits.
La tête de salers géante sera certainement filmée par les caméras de l’hélicoptère du Tour de France.
© L'Union du Cantal

Au-delà de l’événement sportif, le Cantal compte bien tirer profit de la retransmission du Tour de France pour assurer la promotion de ses paysages et de ses produits. Nombreux sont ceux qui redoublent d’imagination pour attirer l’attention. C’est notamment le cas du Groupe salers évolution (GSE) qui a eu l’idée de réaliser un portrait de vache géant, à deux pas de la cité médiévale de Salers et visible depuis l’hélicoptère du Tour.
La confection de cette véritable oeuvre, qui va s’étaler sur un hectare, bénéfice du savoir-faire de Jean-Pierre Lavergne et d’une jeune main d’oeuvre aussi nombreuse que motivée : une classe entière du lycée Pompidou d’Aurillac, partenaire de longue date des instances raciales. “Sur les trois classes professionnelles, une passe le bac, une autre est en stage et la troisième, celle des secondes pros, est plus disponible. Ce sont donc eux qui participent ici à Salers à ce qui sera une conclusion péri-éducative anticipée et en plein air de leur année scolaire”, commente Marie-Renée Bouchard, proviseure adjoint du lycée.


La recette

Les 28 élèves présents sont encadrés par huit enseignants et d’autres relations extérieures, dont d’anciens professeurs et d’anciens élèves de l’établissement, le tout sous la houlette du spécialiste qui révèle la méthode : “D’abord on choisit le dessin et le terrain(1)”, explique Jean-Pierre Lavergne. “Ensuite, en fonction de la taille disponible, on trace à l’ordinateur un quadrillage plus ou moins fin sur le dessin et on le reproduit avec du fil bleu sur la parcelle. En l’occurrence, pas moins de 10 000 carrés de un mètre par un mètre.
”Pour cela, il aura fallu quelque 20 kilomètres de ficelle et 1 000 piquets... On sectorise par équipe un groupe qui a en charge de reproduire fidèlement avec de la rubalise (cordon souple rouge et blanc) les traits du dessin qui peuvent faire jusqu’à 1,20 m d’épaisseur, carré par carré. Marquer les contours du dessin au calcaire grossier, enlever les repères, mettre de l’engrais et le tour est joué. Il n’y a plus qu’à attendre la pousse de l’herbe. 
“Là où il y a l’engrais, elle ne sera pas plus haute mais elle sera plus sombre et plus dense. C’est ce contraste qui fait le dessin”, révèle encore Jean-Pierre Lavergne. Deux jours auront été nécessaires à cette préparation, dont le résultat sera visible, certes des caméras du Tour, mais aussi durant une bonne partie de l’été, depuis l’esplanade de Barrouze, un des endroits incontournables de la visite de Salers.

(1) En l’occurrence, la parcelle exploitée par Antoine Bancarel, dont la famille est propriétaire.

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