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Protéger sa santé grâce aux équipements de protection individuelle

La manipulation de produits phytosanitaires n’est pas une opération anodine. Afin de préserver votre santé, il est primordial de porter des équipements de protection individuelle (ÉPI) chaque fois que vous êtes susceptible d’entrer en contact avec un produit. Ils doivent assurer une bonne protection tout en préservant un confort de travail correct.

© Gabriel Omnès

L’ÉPI doit être adapté aux risques encourus. L’équipement complet comporte des bottes ou des chaussures imperméables, une combinaison, voire un tablier, des lunettes et un masque pour un prix inférieur à cent euros par an et par personne. Avant toute manipulation, il est vivement conseillé de lire les étiquettes afin de s’informer des dangers inhérents à l’utilisation des produits. Les mains sont la principale voie de contamination par pénétration directe ou indirecte. Si elles ne consitutent que 5 % de la surface de la peau, elles représentent à elles seules 60 à 80 % des contacts avec les produits. Le port des gants est donc absolument indispensable et doit commencer dès le début du chantier de préparation. Les gants adéquats sont en nitrile ou néoprène, à longues manchettes, suffisamment solides et de taille adaptée à la main. Des gants fins jetables en nitrile peuvent être utilisés au champ pour des opérations nécessitant une plus grande dextérité. Tout chantier de pulvérisation peut engendrer des contacts plus ou moins importants avec les produits. Le port d’un vêtement et de chaussures adaptés permet d’éviter les contaminations du corps. Cet équipement spécifique est retiré à la fin du chantier, ce qui évite les contaminations indirectes le reste de la journée. La combinaison doit être étanche aux produits chimiques, avec un niveau de protection de type 4 au minimum et adaptée à la taille de l’utilisateur. Elle doit être portée pendant la préparation et le traitement. La combinaison jetable présente l’avantage d’être peu onéreuse mais elle est fragile et ne peut être lavée. Elle doit être changée dès qu’elle est souillée ou abîmée. Les combinaisons lavables sont plus résistantes et certains matériaux offrent un bon confort de travail mais elles sont beaucoup plus chères. Le tablier (ou blouse) spécifique est bien adapté pour la préparation de la bouillie, mais il ne peut pas être porté pendant l’application où une protection du corps reste nécessaire. Pour la protection des pieds, le mieux est d’opter selon la saison pour une paire de bottes ou de chaussures imperméables, en revêtement nitrile.

La suite dans le Réveil Lozère, page 10, édition du 16 avril 2015.

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