Aller au contenu principal

Promotion et valorisation pour la filière ovine

La journée technique consacrée à la filière ovine est toujours un moment fort au Salon de l'Agriculture Nouvelle-Aquitaine, qui permet d'aborder de nombreuses thématiques.

Les moutons au SANA.
© Sylvain Desgroppes

Ce mardi 21 mai, les concours bovins d'Aquitanima ont fait une pause au cœur du Salon de l'Agriculture Nouvelle-Aquitaine, pour laisser une large place aux ovins. Arrivée en 2016, la journée ovine s'est désormais bien installée. La septième édition n'a pas dérogé à la règle, sous la direction du commissaire Jean-Pierre Dugat, qui a donné le tempo aux différentes animations.
Patrick Soury, président de l'Association Régionale Ovine Nouvelle-Aquitaine, président de la section ovine d'Interbev, président d'Inn'Ovin, vice-président de la Fédération Nationale Ovine, a été invité à prendre la parole en ouverture de la journée sur le ring central. Son intervention s'est concentrée autour des problématiques concernant la consommation de viande.
« La Nouvelle-Aquitaine a participé à un programme d'Interbev sur ces questions. Les clients changent, il faut s'adapter aux besoins de ces nouveaux consommateurs. Il faut aussi convaincre les metteurs en marché qu'une découpe différente peut permettre de mieux valoriser la carcasse. Le burger d'agneau, l'émincé d'agneau ont autant leur place que le gigot », indique le responsable.

Rester grand public

Le discours se veut global. « L'objectif au SANA est de parler de la filière, de sa génétique, de ses signes de qualité. On a des productions importantes, on est la deuxième région de France en termes d'effectif. L'idée est de présenter la diversité des élevages, lait ou viande, de parler des organismes de sélection, de génétique, de génomique », poursuit Jean-Pierre Dugat.
Au fur et à mesure des discours ont été présentés la filière laitière des Pyrénées-Atlantiques, les signes de qualité autour de la viande, qui se situent en particulier dans les ex-régions Limousin et Poitou-Charentes… Au total, le public peut observer une vingtaine de races différentes dans les allées du salon, avec 140 reproducteurs mâles et femelles, ainsi que 60 agneaux.

Une économie

L'un des moments forts de la journée a été le concours d'agneaux, qui s'est déroulé sur le ring central pendant l'après-midi. Trois signes de qualité étaient en compétition : l'IGP Agneau du Limousin, avec quatre lots, l'IGP Agneau du Poitou-Charentes, avec sept lots, et Le Diamandin, avec sept lots également. Chaque lot regroupant trois agneaux d'un même élevage.
Le jury était composé de huit juges, quatre bouchers et négociants, et quatre éleveurs. Conformation, état d'engraissement, poids attendu par rapport au signe de qualité, pour chaque critère, chaque juge a attribué une note à chaque agneau de chaque lot. La moyenne des notes obtenues par chaque agneau permettant d'avoir une note globale au lot présenté.
Et le résultat est très attendu, en raison de son impact économique. « La valorisation est immédiate. Les agneaux qui remportent un prix sont deux à trois fois mieux valorisés par l'éleveur. Une plaque et un diplôme sont remis à l'éleveur, une plaque et une cocarde distribuée au boucher pour mettre en avant cette qualité dans les étals », souligne Jean-Pierre Dugat.

Les plus lus

Pour les producteurs de lait, l'interprofession doit être une instance de dialogue  sur tous les sujets.
« Les industriels veulent-ils encore faire tourner leur usine avec du lait français ? »

Après la démission du président du Cniel, et alors que les producteurs de la zone Alpes Massif central alertaient depuis…

Nicolas Peny (au centre) a ouvert les portes de son exploitation aux agents de l'OFB en formation.
Les agents de l'OFB ont désormais l'obligation de se former à la découverte de l'agriculture

Une quinzaine d'agents de l'OFB AuRA a suivi une formation de trois jours pour en apprendre davantage sur le monde agricole,…

Deux hommes et une femme devant le panneau de l'hostellerie
La famille Rouchet redonne vie à Curebourse

Bien implantés à Aurillac, Mickaël et Audrey Rouchet ont racheté l’hostellerie Saint-Clément, avec l’ambition d’y accueillir…

Une attaque de loup sur brebis et agneau, le 24 octobre dernier à la Tour d’Auvergne, a été confirmée par l’OFB
Une première attaque de loup dans le Puy-de-Dôme

En octobre, 4 nouveaux signalements de constats de prédation avec suspicion de loup ont fait l'objet d'expertise par le…

L'alimentation animale, la clé de performance productive des animaux

Une alimentation adaptée et une gestion optimisée des fourrages participent à garantir les performances du troupeau laitier et…

En présence d’Emmanuel Ferrand, conseiller régional, délégué au fonds Feader, Ludivine et Pierre Lot ont présenté leur exploitation agricole.
Garantir des prêts à l'installation en agriculture, c'est possible en Auvergne-Rhône-Alpes

Ludivine Lot s'est installée aux côtés de son conjoint, Pierre au Breuil dans l'Allier grâce notamment au fonds de garantie…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 100€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière