Près d'un quart du premier pilier pour les éco-régimes
En moyenne dans l'UE, les aides découplées représenteront 64 % des paiements directs de la prochaine programmation de la Pac (2023-2027), suivies par les éco-régimes (24 %) et par les paiements couplés (12 %), d'après une étude.
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Selon un récent rapport de l'Institut Thünen, les États membres se montrent prudents dans l'utilisation qu'ils comptent faire des éco-régimes. En moyenne, dans la prochaine programmation (2023-2027), ils consacreront 24 % des paiements directs aux éco-régimes, contre 25 % minimum requis par la Commission européenne. D'après l'étude, qui analyse les premières versions des projets de plans stratégiques nationaux (PSN) soumises par les États membres, la France fait bonne figure avec 25,1 % des paiements directs dirigés vers les éco-régimes. L'Allemagne prévoit de son côté d'y consacrer 22,9 %. Le maximum monte à 30 % pour la République tchèque, alors que la Suède a l'un des plus faibles pourcentages avec 19,8 %. « Près de 87 % de ces fonds sont consacrés aux interventions en faveur du climat, de l'eau et du sol et de la biodiversité », précise le rapport. Quelque 7 % sont attribués au bien-être animal et 6 % à l'agriculture biologique. « L'introduction des éco-régimes dans le premier pilier oblige les États membres à renforcer fondamentalement leurs ambitions en matière de politiques environnementale et climatique », confirme l'Institut Thünen.