Aller au contenu principal

Prenez votre coeur en main, « n'attendez pas la catastrophe »

Les maladies cardiovasculaires sont la première cause de décès dans le monde et la deuxième en France après le cancer. D'après une étude de la MSA, les agriculteurs présentent un léger surrisque en raison notamment d'un déficit de dépistage.

Les maladies cardiovasculaires sont la première cause de décès dans le monde et la deuxième en France après le cancer. D'après une étude de la MSA, les agriculteurs présentent un léger surrisque en raison notamment d'un déficit de dépistage.
Les maladies cardiovasculaires sont la première cause de décès dans le monde et la deuxième en France après le cancer. D'après une étude de la MSA, les agriculteurs présentent un léger surrisque en raison notamment d'un déficit de dépistage.
© Gabriel Omnès/Illustration

Malgré quatre décennies de baisse de mortalité et morbidité grâce à la prévention et aux progrès thérapeutiques, les maladies cardiovasculaires restent à l'origine d'environ 140 000 décès par an, selon le ministère de la Santé. Elles sont logiquement l'une des principales causes de morbidité et de consommation de soins avec plus de 15 millions de personnes traitées pour maladie, risque cardiovasculaire ou diabète. Les agriculteurs ne sont pas épargnés et présentent même un surrisque pour certaines pathologies, selon une étude de la MSA.
Une étude statistique de la MSA révèle qu'en 2019 les maladies cardiovasculaires affectaient 14 % des assurés du régime agricole (soit 410 000 personnes) ; une part plus importante de 8 %, comparée à la population de tous les régimes d'assurance maladie confondus. Le rapport explique cet écart par « la structure démographique plus âgée du régime agricole » et met en évidence « un risque accru chez les non-salariés agricoles de 65 ans et plus ». Ces maladies touchent principalement les hommes qui ne sont plus en activité, sans toutefois épargner les femmes. Par rapport aux assurés des autres régimes, les non-salariés agricoles présentent un surrisque de plus de 2 % d'être touchés par les maladies cardiovasculaires tandis que les salariés agricoles présentent un sous-risque de 1 %. Des données peu caractéristiques selon le docteur Christine Ferrand, médecin-conseil à la MSA Auvergne mais qui, selon elle, témoignent malgré tout autant « du manque de praticiens dans les zones rurales » que « de la dureté du métier et du milieu social ».

Les plus lus

Portrait Jean Prat : Le défi d’une transmission réussie en agriculture

 Lubersac, octobre 2025 — À 21 ans, Jean Prat incarne une nouvelle génération d’agriculteurs : celle qui allie…

Chaudes-Aigues, Caleden ouvre à nouveau ses bassins

Le centre thermoludique Caleden à Chaudes-Aigues ouvre mercredi 22 octobre. C’est la fin de sept années de galère pour refaire…

Rassemblement national : passer un cap dans le Cantal

Le Rassemblement national des Jeunes ouvre une section dans le Cantal et se structure avec une permanence. 

Finale du championnat de France : l’enduro moto retrouve Saint-Flour

Pour ses 50 ans, le moto club du Haut Cantal accueille à Saint-Flour la finale du championnat de France d’enduro moto du 10 au…

Le Sommet de l'Élevage 2025 privé de ses bovins mais pas de ses éleveurs

La décision est tombée en début de semaine, la 34e édition du Sommet de l’Élevage se tiendra sans la présence de…

Municipales 2026 : Patrick Casagrande officiellement candidat sur Aurillac

Patrick Casagrande est le premier candidat officiel aux Municipales sur Aurillac. A 34 ans, l'enfant du quartier du Cap blanc…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 100€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière