Aller au contenu principal

Prédateurs : nouveau cadre pour les aides aux mesures de protection

Un arrêté paru au Journal officiel le 4 décembre définit le nouveau cadre s’appliquant aux aides sur les mesures de protection des troupeaux face aux prédateurs (« Opeder grands prédateurs »). Des règles cruciales pour les éleveurs, car ils doivent avoir mis en place des mesures de protection pour prétendre à des indemnisations. Première critique, pour la FNO (éleveurs ovins) : l’arrêté ne concerne que le loup et l’ours, oubliant le lynx. Ce qui place les éleveurs victimes de ce prédateur « dans une impasse ».
Remplaçant un précédent texte de 2009, le nouvel arrêté définit les mesures financées, les plafonds de dépense et les conditions d’éligibilité aux subventions. Les mesures financées dans le cadre de contrats annuels sont classées en cinq « options » : gardiennage renforcé, chiens de protection, investissements matériels (parcs électrifiés), analyse de vulnérabilité et accompagnement technique.
L’accès au financement de ces mesures dépend de la localisation de l’élevage, au regard du nouveau zonage fixé par l’arrêté. Pour le loup, le texte définit ainsi quatre « cercles » correspondant au degré de prédation, allant du cercle 0 (« foyers de prédation ») au cercle 3 nouvellement créé (« zones possibles d’expansion géographique du loup »).
Le nouveau texte précise les conditions d’éligibilité des demandeurs, qui doivent disposer d’au moins 25 animaux reproducteurs. Signe d’une volonté d’« harmonisation », selon la FNO, les différentes mesures de protection peuvent être financées par défaut à 80 % (100 % pour les analyses de vulnérabilité, l’accompagnement technique et le gardiennage dans les cœurs de parc national et réserves naturelles nationales).
Enfin, l’arrêté fixe les plafonds des aides, qui varient selon la localisation des élevages, la durée de pâturage, le mode de conduite et la taille du troupeau. Ces plafonds peuvent être majorés de 25 % dans les cas suivants : plus de 244 jours de pâturage, troupeaux de plus de 1 500 animaux ou plusieurs troupeaux pour un même bénéficiaire. Une instruction du ministère de l’Agriculture doit venir préciser les modalités d’application de cet arrêté.

Les plus lus

Antoine Cayrol : chevalier... de l'extrême

Il est l'un des neuf seuls alpinistes au monde à avoir atteint les trois pôles : nord, sur, Everest. Un parcours vertigineux…

Julie Rigal, présidente de Bienvenue à la ferme Cantal, devant le point de vente de la Ferme des fourches, installé dans un ancien sécadou
Qui est la nouvelle présidente de Bienvenue à la Ferme du Cantal ?

Une jeune productrice de viande d’aubrac transformée à Junhac, a pris les rênes de l’association départementale de producteurs…

Un taureau salers défile sur le ring des enchères.
Pourquoi les enchères n'ont pas flambé pour la salers ?

Trente-sept jeunes reproducteurs salers, dont trois du rameau laitier, étaient à vendre mercredi à la station d’évaluation du…

Les quatre Ifas cantaliens unis pour attirer les candidats

La formation d’aide-soignant recrute ses futurs étudiants. Deux réunions d’informations en visio sont proposées.
 

Eleveur au milieu de son troupeau de vacjes.
Ils ont osé la monotraite !

C’est une nouvelle vie professionnelle et familiale qui s’est ouverte pour Rémi Andrieu depuis le 1er janvier 2013 et le…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 100€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière