Lorsque des problèmes de santé surviennent, c'est à la fois la vie privée et la vie professionnelle qui sont impactées. On se trouve alors très vite confronté à des problématiques sur son poste de travail. Un accident qui engendre une perte de motricité ou une maladie qui altère les fonctions physiques, mentales, psychiques ou sensorielles peuvent rendre les tâches quotidiennes d'un agriculteur ou d'un salarié très compliquées sur une exploitation agricole.
En Haute-Loire, les personnes qui se trouvent dans ce type de situation peuvent faire appel à Cap Emploi 43 qui les aide à poursuivre leur activité professionnelle dans les meilleures conditions.
Informer et conseiller
Porté par l'ASEA 43 (Association pour la Sauvegarde de l'enfant à l'Adulte de Haute-Loire), Cap emploi 43 dispose de deux missions principales : l'appui et l'accompagnement dans le parcours d'insertion professionnelle et l'appui et l'accompagnement dans l'emploi. C'est dans le cadre de cette deuxième mission que Cap Emploi 43 est amené à informer et à conseiller les agriculteurs confrontés à une problématique de maintien dans l'emploi.
"Nous intervenons sur le terrain, en lien avec le service santé de la MSA. Nous proposons un accompagnement sur des démarches administratives telles que la reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé et nous assurons des visites de poste de travail en vue de réfléchir aux aménagements possibles. Et si le besoin se fait sentir, nous pouvons faire intervenir des prestataires extérieurs (des experts adaptés aux pathologies rencontrées). Notre objectif est de permettre la poursuite de l'activité professionnelle dans des conditions adaptées à son état de santé. Il revient également à Cap Emploi 43 de mobiliser les aides et prestations financières, techniques et humaines pour le compte de la personne concernée" explique Cécile Soulier, conseillère maintien dans l’emploi chez Cap Emploi 43.
Des solutions pour les agriculteurs
La conseillère connaît bien le public d'agriculteurs qui selon elle : "souffrent majoritairement de problématiques de dos, d'épaules et autres maladies invalidantes et qui s'avèrent malheureusement trop souvent victimes d'accidents liés à la manipulation de matériels puissants". Et dans les fermes, les solutions sont nombreuses : "Nous sommes par exemple amenés à mettre en place des exosquelettes pour compenser les efforts des opérateurs en salle de traite, à installer des chiens électriques dans les aires d'attente des animaux, des tapis anti-fatigue au sol en salle de traite et des options de confort (siège ergonomique, cabine suspendue) dans les tracteurs. Nous avons également proposé la mise en place d'un taxi-lait pour faciliter l'allaitement des veaux. Parfois, la réorganisation du travail débouche sur l'embauche d'un salarié ".