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Sommet de l’Elevage
Pourquoi la Géorgie est-elle invitée d’honneur ?

Après la Mongolie en 2022, le Sommet accueille cette année la Géorgie. Un petit pays mais dont les perspectives de développement sont loin d’être négligeables.

Benoît Delaloy ici aux côtés de l’Ambassadeur de Géorgie en France.
Benoît Delaloy ici aux côtés de l’Ambassadeur de Géorgie en France.
© DR

Dans le cadre d’un dispositif FASEP, mis en place il y a un peu plus d’un an et financé par le Ministère de l’Économie et des Finances, un groupe d’experts français s’est constitué pour auditer les acteurs géorgiens de l’agriculture et de l’élevage et identifier les pistes de développement possibles. « Il était logique que le Sommet accueille donc ce pays, certes petit avec ses 3,5 millions d’habitants, mais dont la situation géographique entre les mers Noire, à l’Est et Caspienne, à l’Ouest, est hautement stratégique », explique Benoît Delaloy, le Monsieur international du Sommet de l’Elevage. La Géorgie compte environ 935 000 têtes de bovins. Les ovins représentent environ 800 000 têtes. La Géorgie a exporté plus d’un milliard de dollars de produits alimentaires et agricoles en 2021, ce qui représente 27% des exportations totales du pays. Il s’agit de bovins vifs exportés principalement vers l’Azerbaïdjan et l’Irak ; des carcasses de bœuf congelées principalement vers l’Azerbaïdjan, le Turkménistan et l’Arménie ; des ovins vifs vers l’Arabie Saoudite, l’Azerbaïdjan, le Koweït et le Qatar ; et des carcasses de moutons vers les Émirats Arabes Unis, le Koweït et le Qatar. La Géorgie est autosuffisante en viande ovine alors qu’elle est dépendante des importations en viande bovine (77% en 2020). Le pays souffre d’un déficit chronique de lait et de viande. La délégation présente au Sommet et emmenée par Gocha Javakhishvili, Ambassadeur de Géorgie en France, entend multiplier les contacts afin de positionner l’élevage comme un levier économique de premier plan pour le pays. Selon les acteurs de France Génétique Elevage, les besoins en génétique, en aliments, en semences culturales, en investissements, en système d’information et en formation de techniciens géorgiens représentaient un chiffre d’affaires allant de 24 millions d’euros en 2018 à 62 millions d’euros en 2025.

 

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