Pourquoi la FNSEA a intégré la caravane du Tour de France ?
La FNSEA a noué depuis 2009 un partenariat avec les organisateurs du Tour de France. Une formidable occasion pour communiquer sur l’agriculture, ses métiers et sur celles et ceux qui le font comme en témoigne Luc Smessaert, vice-président de la FNSEA.
La FNSEA a noué depuis 2009 un partenariat avec les organisateurs du Tour de France. Une formidable occasion pour communiquer sur l’agriculture, ses métiers et sur celles et ceux qui le font comme en témoigne Luc Smessaert, vice-président de la FNSEA.

La FNSEA et ses fédérations départementales réalisent régulièrement des fresques sur le passage des étapes du Tour de France. Au-delà des œuvres, l’ambition de la profession est de communiquer sur l’agriculture à une heure où l’audience est maximale…
Luc Smessaert : En 2009, lorsque Jean-Michel Lemétayer alors président de la FNSEA a lancé le partenariat « Les agriculteurs aiment le Tour » avec Amaury Sport Organisation (ASO), société organisatrice du Tour de France, il y avait évidemment l’ambition de décupler l’écho donné à l’agriculture. En effet, d’un point de vue médiatique, le Tour de France est la plus grosse épreuve sportive après les Jeux Olympiques, et la Coupe du monde de football Le Tour passionne pour son côté sportif mais aussi pour les paysages qui le traversent. C’est pourquoi, nous adressons aux commentateurs de France Télévision et aux 2 000 journalistes présents, un carnet de route, en forme de panorama de l’agriculture des départements parcourus.
Evidemment, sur chaque étape, nous valorisons les produits du territoire.

La participation de la FNSEA à la caravane du Tour a-t-elle augmenté la visibilité de l'agriculture ?
Luc Smessaert : Nous avons effectivement intégré la caravane. Nous disposons de deux véhicules de promotion pour valoriser les métiers de l’agriculture, les animaux, les produits…Dans les villes départ ou arrivée d’étape, les FDSEA se mobilisent pour organiser des villages emploi et agriculture…autour du slogan « Ma nature, mon futur, l’agriculture ». L’idée est de montrer l’agriculture qui va bien, qui recrute autour de plus de cent métiers… La team FNSEA dans la caravane du Tour est reconnue et appréciée.
Agriculture et cyclisme : en quoi ces deux mondes se comprennent ?
Luc Smessaert : Le grand attachement du patron du Tour, Christian Prudhomme aux gens de la terre, est un plus indéniable dans notre partenariat. Avec les coureurs, on partage les mêmes valeurs : le travail, l’acharnement, une forme de résilience aussi. La réalisation des fresques mobilise toute une équipe d’agriculteurs à une période de l’année où les travaux dans les champs sont nombreux entre les fenaisons et les moissons. Leur investissement est à ce titre à saluer.
Cette année, trente-quatre départements sont impliqués, dans un Tour évoluant à 100% sur les routes françaises
« Les produits de terroir et territoire », c’est le thème retenu en 2025 pour les fresques. L’an dernier, c’était « Terres de champions »…
Chaque année, le niveau monte pour ces œuvres qui doivent occuper l’équivalent de la moitié d’un terrain de foot, être animées et réalisées à partir de matériaux recyclables. Les organisateurs y sont très attachés. La directrice du tour féminin, Marion Rousse a d’ailleurs récemment intégré le jury des fresques.
Rendez-vous en Creuse le 30 juillet pour le Tour de France féminin Les agricultrices et agriculteurs creusois seront mobilisés le mercredi 30 juillet à l’occasion de la cinquième étape du Tour de France féminin : Chasseneuil-du-Poitou- Guéret. Une très belle fresque sera à découvrir sur la commune de Bussière Dunoise. Au menu, également, une journée conviviale avec le village de l’emploi et un marché de producteurs. Le tout orchestré sous la houlette de la Fdsea de la Creuse.