Aller au contenu principal

Action syndicale
Porc : la discussion avant l’action

Quelques jours après leur action blocage de GMS (voir notre édition du 12 mars), les responsables de la section porcine de la FDSEA ont rencontré le directeur départemental des territoires.

Thierry Jamot a souligné la nécessité absolue pour l'Etat de « mettre son nez dans la répartition des marges et de participer à la réforme de cette répartition ».
Thierry Jamot a souligné la nécessité absolue pour l'Etat de « mettre son nez dans la répartition des marges et de participer à la réforme de cette répartition ».
© D.R.

La situation dans le secteur porcin reste tendue. La date de la table-ronde avec l'ensemble des acteurs de la filière n'est toujours pas connue. Dans ce contexte, une délégation de représentants de la section porcine de la FDSEA, conduite par Philippe Tison, le président de la section, et Thierry Jamot, secrétaire général de la FDSEA, a été reçue à la Direction départementale des territoires (DDT) par son directeur, Didier Kholler, assisté de son directeur adjoint et de chefs de service.

 

Soixante-dix élevages

Les éleveurs ont appelé l'Etat à faire sortir le loup du bois ! Quatre ans de crise, une table-ronde sans cesse reportée, des grandes et moyennes surfaces (GMS) qui disent ne pas être capable de répercuter la hausse de 12 centimes enregistrée au cadran il y a un mois, un observatoire des marges décevant… Tels sont les ingrédients d’une recette qui est loin d'être miracle pour la filière porcine. L'alarme est sonnée ! Les chiffres sont accablants. Pour Philippe Tison, « la tendance des marges doit s'inverser ! Si les cours ne remontent pas significativement dans les mois qui viennent, il va y avoir des dépôts de bilan massifs. Ce ne sont pas des menaces, c'est une réalité ! ». Olivier Nandillon, éleveur porcin à Measnes, ajoute : « Il reste à peine 70 élevages (hors intégration) en Creuse. Le maintien de l'élevage porcin, production très consommatrice de main d’œuvre, c'est l'assurance de l'existence d'un tissu rural. »

Si le représentant de l'Etat entend bien le cri d'alarme des représentants, il tente de savoir si, en terme de coûts de production, tout a été fait. Thierry Jamot insiste alors sur le niveau de technicité atteint par les producteurs de porcs. « Les coûts ont été réduits au minimum. Il est impossible d’aller plus bas ». Le secrétaire général de la FDSEA souligne la nécessité absolue pour l'Etat de « mettre son nez dans la répartition des marges et de participer à la réforme de cette répartition ». Il insiste enfin sur la tenue d'une table-ronde en Creuse des partenaires de la filière, un peu à l'image de ce qui va être fait au national, comme déjà évoqué par le préfet, initiée et conduite par ce dernier. Et Thierry Jamot de conclure qu'il s'agit bien d'une réunion et non d'une action syndicale. « Les actions, ce sera après [si besoin en était] ». Affaire à suivre.

Les plus lus

Pour les producteurs de lait, l'interprofession doit être une instance de dialogue  sur tous les sujets.
« Les industriels veulent-ils encore faire tourner leur usine avec du lait français ? »

Après la démission du président du Cniel, et alors que les producteurs de la zone Alpes Massif central alertaient depuis…

Deux hommes et une femme devant le panneau de l'hostellerie
La famille Rouchet redonne vie à Curebourse

Bien implantés à Aurillac, Mickaël et Audrey Rouchet ont racheté l’hostellerie Saint-Clément, avec l’ambition d’y accueillir…

Une attaque de loup sur brebis et agneau, le 24 octobre dernier à la Tour d’Auvergne, a été confirmée par l’OFB
Une première attaque de loup dans le Puy-de-Dôme

En octobre, 4 nouveaux signalements de constats de prédation avec suspicion de loup ont fait l'objet d'expertise par le…

Les coupures de journaux de 1983
20 octobre 1983 : quand la tondue de Saint-Flour sortait de l'ombre

Le film, “La recluse de Saint-Flour, contre-enquête” revient sur l’affaire Esther Albouy. 
Il déroule l’existence de “…

L'alimentation animale, la clé de performance productive des animaux

Une alimentation adaptée et une gestion optimisée des fourrages participent à garantir les performances du troupeau laitier et…

En présence d’Emmanuel Ferrand, conseiller régional, délégué au fonds Feader, Ludivine et Pierre Lot ont présenté leur exploitation agricole.
Garantir des prêts à l'installation en agriculture, c'est possible en Auvergne-Rhône-Alpes

Ludivine Lot s'est installée aux côtés de son conjoint, Pierre au Breuil dans l'Allier grâce notamment au fonds de garantie…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 100€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière