« Plusieurs centaines d'agriculteurs touchés dans l'ouest de la France »
« Plusieurs centaines d'agriculteurs sont touchées dans l'ouest de la France », a indiqué le 5 novembre le ministère de l'Agriculture à l'AFP, avec « des dommages par endroits importants dans le secteur du maraîchage et de l'horticulture sur les serres, les cultures de certains légumes de plein champ comme les choux-fleurs ou les poireaux ». La Bretagne a été touchée par des vents records, jusqu'à 207 km/h à la pointe du Raz, qui ont arraché arbres, toitures et lignes électriques. Emmanuel Macron a promis le 3 novembre d'activer les régimes de catastrophe naturelle et de « calamité agricole pour ceux qui y ont droit » et de « mettre à contribution » les assureurs. Dans la soirée, le ministère de l'Agriculture a précisé que les services départementaux de l'État vont « enclencher toutes les procédures de reconnaissance en calamités agricoles pour les pertes de fonds, et d'indemnité de solidarité nationale pour les pertes de récolte ». Les pertes de récolte seront couvertes « y compris pour les agriculteurs non assurés, via l'indemnité de solidarité nationale (ISN) en cas de pertes catastrophiques ». « L'urgence est à la relance de la production pour chaque agriculteur touché », souligne le ministère. Dans un communiqué du 2 novembre, la FNSEA avait appelé les pouvoirs publics à mobiliser les aides le plus rapidement possible, et les agriculteurs « à prendre contact au plus vite avec leurs assureurs car certains dégâts sont assurables par les contrats souscrits pour les bâtiments afin d'obtenir la prise en charge des réparations d'urgence ». Et d'appeler à la « solidarité du monde agricole » pour « qu'aucun agriculteur ne reste seul dans ces moments de détresse ».