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Plus de 10 % des surfaces agricoles altiligériennes en Bio

L’association Haute-Loire Biologique tenait son assemblée générale annuelle à Polignac mardi 27 février avec près d’une centaine de participants.

Une bonne participation à l’assemblée générale de Haute-Loire Biologique.
Une bonne participation à l’assemblée générale de Haute-Loire Biologique.
© © HLPLe nombre de fermes bio continue de progresse

Le nombre de fermes bio continue de progresser en Haute-Loire et en février 2018, on compte 450 exploitations engagées en agriculture biologique soit 10 % de plus qu’en 2016. Et fin 2016, on atteignait 10,1 % de surfaces certifiées ou en conversion ; une proportion qui augmente encore. 41 notifications ont été enregistrées en 2017.
La Bio a donc le vent en poupe, et cela se confirme aussi au vu de la participation à l’assemblée générale de l’association Haute-Loire Biologique, mardi 27 février à Polignac, avec près d’une centaine d’agricultrices et agriculteurs.

Suppression de l’aide au maintien : danger
Mais même si l’agriculture biologique se porte de mieux en mieux, l’association se heurte à quelques difficultés que le président Jean-Louis Cottier et le représentant de l’association à la FRAB AuRA (Fédération régionale de l'agriculture biologique d'Auvergne-Rhône-Alpes), Simon Coste ont relevé.
Leur inquiétude porte principalement sur la suppression de l’aide au maintien en agriculture biologique ; une décision que les responsables jugent dangereuse pour l’avenir de l’agriculture biologique : «C’est toute la filière qui va avoir du mal à s’en relever» lance Simon Coste, soulignant que ce dossier n’a pas été suffisament défendu par la profession. Les responsables s’inquiètent aussi sur les difficultés que rencontrent l’association départementale et la FRAB pour travailler en concertation avec d’autres structures, alors que l’agriculture biologique est en plein développement.
Haute-Loire Biologique qui a fêté ses 25 ans l’an dernier, a rappelé son objectif à savoir «promouvoir, développer et défendre une agriculture biologique respectueuse des hommes et de la terre en Haute-Loire». Et pour cela elle travaille sur plusieurs axes et avec de nombreux partenaires.
Structure indépendante, elle a une mission de communication auprès des agriculteurs et des autres organismes professionnels, et elle promeut l’agriculture biologique et le réseau FNAB (Fédération Nationale de l’Agriculture Biologique). Lieu d’échanges entre agriculteurs bio, elle permet de partager des valeurs communes et de fédérer les agriculteurs autour d’une démarche de progrès, mais elle travaille ausi en lien avec la société civile et les consommateurs.

Promouvoir, informer, accompagner…
Les responsables ont présenté les activités en cours et les projets 2018 et au-delà. Ainsi pour accompagner les producteurs bio, les animateurs proposent diverses formations et l’animation de plusieurs groupes de réflexions (autonomie alimentaire, agronomie et grandes cultures, santé animale…). Des expérimentations sont mises en place comme dans le cadre du développement des céréales populations avec la création d’un GIEE et de 2 plateformes paysannes d’expérimentations.
Un projet intitulé Bioviande est en cours sur 2018-2020 porté par le Pôle Bio Massif-Central avec pour objectif de développer les filières bovins et ovins viande, avec les départements voisins de la Loire, le Puy-de-Dôme et le cantal.
Haute-Loire Biologique est aussi un acteur aux côtés du SICALA (Syndicat InterCommunal d'Aménagement de la Loire et de ses Affluents) dans le cadre des contrats territoriaux du Haut-Lignon, de la Borne, du Haut Bassin de la Loire ou du SIGAL (Syndicat Interdépartemental de Gestion de l'Alagnon et de ses affluents) pour le contrat de l’Allagnon.
L’association encourage et accompagne les conversions vers l’AB à travers des journées d’information, des diagnostics de conversion, des interventions en lycées agricoles, la mise en lien entre des porteurs de projets et des cédants…
Haute-Loire Bio veut aussi promouvoir la consommation des produits bio et développer de nouveaux débouchés. Elle travaille donc avec différents partenaires sur les circuits courts, la restauration collective… Et pour aller à la rencontre des consommateurs, elle organise chaque année deux foires spécifiques, les foires Bio de Langeac et Beaulieu. En 2018, elles auront lieu le 20 mai pour Langeac et le 14 octobre pour Beaulieu.

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