Aller au contenu principal

Plan de refinancement des exploitations : pourquoi ça patine

La principale mesure du plan de consolidation et de refinancement des exploitations, destinée à faciliter l’octroi de prêts bancaires pour les agriculteurs en difficulté, peine à être mise en œuvre. Le ministre de l’Agriculture a prolongé le dispositif jusqu’au 31 mars

Pour permettre aux agriculteurs les plus en difficultés de relancer leur activité, le gouvernement a mis en œuvre un dispositif pour faciliter l’octroi de prêts.
Pour permettre aux agriculteurs les plus en difficultés de relancer leur activité, le gouvernement a mis en œuvre un dispositif pour faciliter l’octroi de prêts.
© Werbe Fabrik

Au mois d’octobre, Manuel Valls a présenté le pacte de consolidation et de refinancement des exploitations agricoles. Afin de permettre aux agriculteurs les plus en difficultés de relancer leur activité, le gouvernement a mis en œuvre un dispositif pour faciliter l’octroi de prêts. L’ancien Premier ministre a annoncé qu’il allait doter la Banque publique d’investissement (BPI) d’un fonds lui permettant de se porter garante auprès des banques, pour les prêts de renforcement des fonds de roulement ou les prêts de restructuration des crédits accordés aux agriculteurs. Une instruction précisait par la suite les conditions d’éligibilité permettant à certains agriculteurs d’obtenir une prise en charge totale des coûts liés à cet emprunt. Pourtant, l’ensemble du dispositif patine. Initialement ouvert jusqu’au 31 décembre, le dispositif a été prolongé jusqu’au 31 mars. Un report nécessaire, selon le ministère de l’Agriculture, « pour que tout le monde ait le temps d’aller renégocier et de demander des garanties publiques pour obtenir des prêts ». Personne ne semble étonné de ce report. Les chambres d’agriculture et les centres de gestion sont unanimes : le dispositif, que le ministère estime simple, se heurte à de nombreux blocages. C’est ce qui est ressorti du comité de pilotage. « Il faudra probablement repousser encore au 31 mai »,estiment les chambres d’agriculture, les organisations syndicales et même la Siagi (organisme de cautionnement).

La suite dans le Réveil Lozère, page 10, édition du 5 janvier 2017, numéro 1391.

Les plus lus

Deux hommes devant un silo de ferme faisant décoller un drone
Drone : le nouvel assistant agricole dans les airs de Gaillard

Hervé Combret, éleveur laitier à Saint-Antoine, utilise le drone acheté pour son fils, apprenti agriyoutuber, pour bien d’…

Claude Aguttes présente la statue de la vierge.
Le mobilier du château du Sailhant sera vendu aux enchères

La maison Aguttes s’occupe de la vente aux enchères du mobilier du château du Sailhant sur la commune d’Andelat. Une vierge du…

Onze personnes hommes, femmes, posant devant la devanture d'un futur restaurant.
Généreux, joyeux, festif... bienvenue au restaurant Mamija !

Tout en poursuivant leur activité de traiteur, Cyrille et Virginie Geneix ouvrent dans la nouvelle zone commerciale de la…

un groupe de personnes
“Chez Mallet”, depuis 40 ans : le restaurant de Lavastrie est devenu une institution

Véritable institution sur la Planèze de Saint-Flour, le restaurant Chez Mallet à Lavastrie soufflera ses 40 bougies, les 8 et…

Dans la peau d’un membre du comité Safer

Lors de son rendez-vous Terre de rencontres dans le Cantal, la Safer Auvergne-Rhône-Alpes a proposé un exercice…

Le président Jérôme Grasset et le directeur Christophe Arnaudon.
Un nouveau binôme à la tête du GDS Haute-Loire

Le GDS Haute-Loire vient de changer de président et dispose depuis le début de l'année d'une nouvelle direction. Faisons plus…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 100€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière