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Plan BVD : un an après, où en est-on ?

Entrées en vigueur depuis le 1er juillet 2020, les boucles auriculaires préleveuses de cartilage ont permis d'analyser en Lozère plus de 96 % des veaux nés depuis un an. C'est une mobilisation sans précédent des éleveurs qui participent ainsi à la réussite de l'éradication de la maladie. En poursuivant à ce rythme, on peut espérer que l'objectif d'éradication fixé soit atteint avant les cinq ans initialement prévus.

Entrées en vigueur depuis le 1er juillet 2020, les boucles auriculaires préleveuses de cartilage ont permis d'analyser en Lozère plus de 96 % des veaux nés depuis un an. C'est une mobilisation sans précédent des éleveurs qui participent ainsi à la réussite de l'éradication de la maladie. En poursuivant à ce rythme, on peut espérer que l'objectif d'éradication fixé soit atteint avant les cinq ans initialement prévus.
Entrées en vigueur depuis le 1er juillet 2020, les boucles auriculaires préleveuses de cartilage ont permis d'analyser en Lozère plus de 96 % des veaux nés depuis un an. C'est une mobilisation sans précédent des éleveurs qui participent ainsi à la réussite de l'éradication de la maladie. En poursuivant à ce rythme, on peut espérer que l'objectif d'éradication fixé soit atteint avant les cinq ans initialement prévus.
© Aurélie Pasquelin/Illustration

Parmi les 62 840 veaux testés sur cartilage entre le 1er juillet 2020 et le 30 juin 2021, 0,28 % sont des IPI* confirmés, ce qui est légèrement inférieur aux valeurs attendues de 0,4 à 0,5 %, et c'est tant mieux ! Plus en détail, 116 cheptels ont vu naître 228 veaux dont l'analyse sur cartilage s'est révélée positive. Parmi eux, 178 veaux ont été confirmés IPI et 157 ont déjà été éliminés par euthanasie ou abattage ; 21 IPI sont en cours d'élimination.
Plus de 80 % des cheptels touchés par la maladie ont eu un IPI, tandis que quelques-uns ont été plus gravement touchés : 22 cheptels ont eu en effet au moins deux IPI et parmi ceux-là, quatre en ont même déploré plus de dix chacun.
Pour accompagner les éleveurs plus durement touchés, c'est-à-dire ayant eu plus de trois IPI et ayant respecté les directives de l'arrêté ministériel, à savoir l'élimination de tous les IPI par euthanasie ou abattage sous 15 jours, et dont les différentes cotisations au GDS sont acquittées, il a été décidé lors de la réunion de la caisse coups durs que l'aide financière globale allouée devait se monter à 400 EUR par veau allaitant ou génisse laitière pure, et 100 EUR par veau laitier croisé ou mâle pur, sans augmentation corollaire de cotisations.
Ainsi, six cheptels répondant aux critères d'éligibilité précités ont pu bénéficier de trois aides cumulées pour cette première année de plan : l'aide départementale du GDS 48, attribuée dès le premier IPI éliminé, de 50 EUR par veau laitier et 150 EUR par veau allaitant ; l'aide régionale CRSSA de la FRGDS Occitanie, de 50 EUR par veau laitier et 120 EUR par veau allaitant ; l'aide caisse coups durs du GDS 48, qui complète les deux premières pour parvenir à une aide globale de 100 ou 400 EUR par IPI.
Ce sont ainsi un peu plus de 9 000 EUR qui ont été attribués par la caisse coups durs cette année à ces six cheptels. Les résultats encourageants de cette première année ne doivent pas nous faire perdre de vue l'objectif d'éradication fixé auquel succédera la phase de surveillance de la maladie ; dépister tous ses veaux naissants est un prérequis indispensable cette année encore. Pour aller encore plus loin dans la démarche, l'inscription du statut « IPI » ou « NON IPI » sur les ASDA des veaux, mais aussi des bovins adultes dont il est nécessaire de rééditer une carte verte, est en cours de déploiement ; ce procédé devrait être opérationnel sous un à deux mois.
Enfin, un travail conjoint avec le laboratoire de Mende est en cours de finalisation pour permettre le dépistage de différentes maladies dont la BVD lors des achats, à un tarif négocié. Assainir son cheptel est une chose, ne pas y laisser entrer la maladie en est une autre tout aussi capitale !

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