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Pin maritime : de premiers résultats encourageants sur la qualité de la résine cévenole

Lancée en 2021, la première campagne de prélèvement de la gemme de pin cévenol semble concluante selon les résultats préliminaires de l'université de Montpellier et de l'Inrae. De nouveaux prélèvements sont prévus d'ici la fin septembre pour confirmer ces données partielles.

Lancée en 2021, la première campagne de prélèvement de la gemme de pin cévenol semble concluante selon les résultats préliminaires de l'université de Montpellier et de l'Inrae. De nouveaux prélèvements sont prévus d'ici la fin septembre pour confirmer ces données partielles.
Lancée en 2021, la première campagne de prélèvement de la gemme de pin cévenol semble concluante selon les résultats préliminaires de l'université de Montpellier et de l'Inrae. De nouveaux prélèvements sont prévus d'ici la fin septembre pour confirmer ces données partielles.
© PETR Sud-Lozère/Archives

Sous l'écorce, la pépite. Depuis plusieurs années, les Cévenols s'intéressent à ce qui se trouve au coeur d'un des arbres emblématiques du territoire cévenol : le pin maritime. Depuis un an, le Pays des Cévennes et le Pôle d'Équilibre Territorial Sud-Lozère mènent un projet pour étudier la « gemme » de cet arbre, c'est-à-dire sa résine et ses composés volatils.
L'été dernier, des poches ont été installées sur des groupes de dix arbres sur cinq stations différentes. Suivant une technique de récolte innovante et écologique, inventée par l'entreprise Biogemme, un trou dans l'arbre a permis de récolter, sur la période, de 250 à 450 grammes de gemme en trois semaines. Place ensuite au travail de deux chercheuses : Peggy Rigou, ingénieure de l'Inrae et Pascale Chalier, maîtresse de conférences à l'Université de Montpellier. Pour séparer d'un côté l'essence de térébenthine, volatile, et de l'autre la colophane, solide. « On utilise une hydrodistillation, comme pour les plantes aromatiques » explique Pascale Chalier. Pour elle, la gemme récoltée dans les Cévennes a « une composition chimique assez proche de celle des Landes », les différences s'établissant dans les proportions des molécules présentes, notamment le 3-carène. Bonne nouvelle : cette molécule allergisante n'a « pas été détectée sur cette première campagne, il faudra confirmer cet élément positif » estime Pascale Chalier.

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