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COMPOSTAGE
Pensez à faire composter votre fumier !

La CUMA de la Bourse propose à tous les agriculteurs du département de l’Allier de composter leurs fumiers, quel que soit le type de fumier (paille, copeaux, d’ovins, de bovins, d’équidés,…)

© Réseau Chambres d'agriculture

Le processus en détail  

Dans la méthode de stockage classique du fumier, le plus courant pour les agriculteurs, seul le fumier qui est au cœur de l’andain atteint généralement un niveau de température élevée, mais pas celui qui est en surface ou dans le pied du tas.  

Le retournement mécanique de l’andain par le travail de la composteuse homogénéise la matière et fait pénétrer l’oxygène dans le fumier. Ce brassage permet d’activer sur l’ensemble de l’andain les différentes bactéries présentes. Elles vont agir tour à tour tout au long du processus de compostage, en fonction de la température.   

La température peut atteindre 60 à 80 °C. Lorsqu’on atteint de telles températures, la digestion par les bactéries est optimale. Durant cette phase, les germes de maladie et les graines adventices sont neutralisés.  

Vient ensuite la phase de décomposition. Celle-ci s’accompagne d’une réduction de volume due à la perte de structure de la matière, la perte d’eau et la transformation de la matière carbonée en CO2.  

La température redescend ensuite et les champignons (le mycélium) colonisent la matière.  

Pendant cette phase de refroidissement, on peut réactiver le processus par un simple retournement de la matière. On renouvèle ainsi l’oxygène et la proximité de matière fraîche aux acteurs du compostage. Les retournements successifs permettent d'optimiser le compostage. 

N’oublions pas également le rôle très important des macro-organismes (organismes visibles à l’œil nu tel que les lombrics du compost, les insectes, les acariens, les gastéropodes, etc…) qui ont un rôle central dans la fragmentation des déchets. Grâce à leur intervention, ils permettent aux micro-organismes, tels que les champignons et les bactéries, de faire leur travail de décomposition.  

Pour obtenir un bon compost, il est nécessaire de procéder au minimum à deux retournements.  

Côté réglementation, un fumier ne sera considéré comme compost seulement après deux retournements. Un seul retournement prendra l’appellation de « fumier homogénéisé ».  

Les avantages de l’utilisation du compost  

Faire retourner son fumier pour le transformer en compost permet au sein de votre exploitation :   

Une hygiénisation du fumier par la montée en température (destruction des parasites et graines d’adventices) = économie d’intrants chimique et réduction des pathogènes lié à l’exportation des fumiers, Une stabilisation du fumier ce qui réduit fortement les pertes d’azote par lessivage car l’azote se retrouve sous forme d’azote organique, Une réduction du volume, entre 40% à 50%, facilitant l’épandage : moins d’usure du matériel, un gain de temps sur les chantiers d’épandage, une répartition plus uniforme, Une diminution du délai d’application avant tout type de récoltes ou de pâturages. Une distance d’épandage réduite à 10 mètres (contre 50m) pour l’application près des habitations notamment grâce à l’absence d’odeur, Une meilleure assimilation du compost par les plantes car il ne contient pratiquement que de l’azote organique, contrairement au fumier classique, Une augmentation de la présence des micro-organismes du sol qui rend plus facilement assimilables les éléments minéraux du sol. 

Pour tester la technique et s’inscrire dans une tournée : contact 04-70-44-11-62 – CUMA DE LA BOURSE 

Cuma de la Bourse 

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