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Pâturage
Pâturage d’automne : Les dérobées en force…

La sécheresse du printemps 2011 aura-t-elle permis aux agriculteurs de tirer des enseignements sur la gestion de l’herbe ? En tout cas, elle relance l’idée des dérobées que l’on peut faire pâturer jusqu’à tard en saison.

« Cette année, la mise en place précoce de cultures de dérobées affectées au pâturage nous ont permis de palier les manques de fourrages de ce printemps.» Christophe Bouzonie et Armel Rommuluère, Gaec de Panlat, Rilhac-Rancon (87).
« Cette année, la mise en place précoce de cultures de dérobées affectées au pâturage nous ont permis de palier les manques de fourrages de ce printemps.» Christophe Bouzonie et Armel Rommuluère, Gaec de Panlat, Rilhac-Rancon (87).
© PSHB

Dans le cadre du Programme structurel Herbe et Fourrages, soutenu par le Conseil régional du Limousin et l’Europe, des démonstrations de cultures fourragères ont été mises en place en 2010 et 2011. Ces cultures, dites dérobées, destinées à être pâturées ont été implantées sur des exploitations agricoles du Limousin, en partenariat avec les semenciers (Jouffray Drillaud, RAGT, Barenbrug, Schweizer). Le but était de comparer les rendements et les valeurs alimentaires.
Pour la réussite d’une dérobée destinée à être pâturée, 2011 a été une année riche d’enseignements.

Les conditions préalables à respecter
Si l’on souhaite obtenir un fourrage à faire exploiter en pâture soixante jours après semis :
- Choisir des espèces (crucifères) en pures ou en association avec des graminées, dont le cycle végétatif est atteint à soixante jours.
- Définir des dates de pâturage en tenant compte de la culture précédente et/ou suivante :
- pour l’implantation d’une céréale d’hiver (fin de pâturage, fin octobre) ;
- pour l’implantation d’une céréale de printemps (fin de pâturage en décembre).
Deux espèces conviennent particulièrement bien et peuvent même être complémentaires :
1. le colza pour une exploitation précoce,
2. les navets pour un pâturage plus tardif ou en association avec de l’avoine, qui sont très appréciés des animaux.
Le colza est beaucoup plus appétant que la navette.
Les analyses réalisées dans le cadre du Programme structurel Herbe et Fourrages ont montré des taux de matière sèche très faibles : 12 % pour le colza et 10 % pour le navet. La destination de ces fourrages est à réserver exclusivement à du pâturage.

Itinéraire cultural
Privilégier un travail du sol limitant la repousse de la culture précédente (concurrence avec la levée orge d’hiver, phénomène très largement observé en 2011).
Le labour peut être remplacé par un déchaumage, suivi d’un faux semis.
Lors de la levée des adventices et des repousses de la céréale, effectuer un travail superficiel avec un outil à dents pour les détruire.
Ensuite, le semis se réalise avec un semoir à céréales suivi d’un roulage.

[...]

La suite est à lire dans la Creuse agricole et rurale du 10 février 2012.

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