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Patrick Boisset, Jérôme et Rémy Laffaire à l’honneur chez les entrepreneurs

La Chambre de commerce et d’industrie et la Chambre de métiers et de l’artisanat viennent de remettre le titre Coach Cantal et le prix Générations artisans 2015.

Jérôme Laffaire et Patrick Boisset, fiers de recevoir une distinction de la part de leurs pairs, en présence du préfet du Cantal.
Jérôme Laffaire et Patrick Boisset, fiers de recevoir une distinction de la part de leurs pairs, en présence du préfet du Cantal.
© J-M.Authié

Lundi, dans les locaux de l’IFPP d’Aurillac, les Chambres de commerce et d’industrie, et de métiers et de l’artisanat, honoraient leurs ressortissants par les prix Coach Cantal et Générations artisans 2015. À l’honneur : Patrick Boisset, de la blanchisserie aurillacoise du même nom, ainsi que les frères Jérôme et Rémy Laffaire, maçons du côté de Polminhac. L’entreprise familiale Laffaire a eu les premiers honneurs. Maçons de pères en fils, les Laffaire ont débarqué dans la vallée de la Cère en 1936 “avec mon grand-père monté dans le Cantal pour y travailler. Il s’est lié d’amitié avec son patron qui lui a rétrocédé la boîte”, explique Jérôme, aujourd’hui co-gérant avec son frère Rémy. Au sortir de la guerre, le grand- père se met à son compte, avant que Joseph, son fils, ne prenne à son tour les rênes en 1971.

Le goût du travail


Jérôme et Rémy ont eux pris les choses en mains en 1998, l’un étant passé par l’école d’Égletons, l’autre par celle de Murat. Aujourd’hui, l’entreprise compte neuf salariés et réalise un chiffre d’affaires d’un million d’euros hors taxe. “Nous investissons beaucoup dans le matériel afin d’être encore plus performants”, précisent les deux artisans. “L’important, c’est d’être sérieux dans tous les domaines”, rappelle leur père. Le sérieux, une valeur transmise de génération en génération, “et nous remercions notre père de nous avoir donné le goût du travail”. Et à propos du travail, Jérôme Laffaire est affirmatif sur un point : “Si aujourd’hui c’est un peu compliqué, celui qui saura travailler de ses mains dans dix ans aura du travail sans problème et bien rémunéré. Il n’aura aucun souci car il aura le savoir-faire.”Le savoir-faire, c’est aussi une caractéristique du côté de la famille Boisset. Comme le précisait Hubert Desjonquières, président de l’académie des Coaches Cantal, “un entrepreneur, c’est quelqu’un qui crée de la richesse à partir d’une idée, donc de rien. C’est celui qui prend tous les risques”. Des risques que les Boisset ont pris lorsqu’ils se sont installés en 1962 à Aurillac. Aujourd’hui, c’est Patrick Boisset qui dirige l’entreprise qui compte 43 salariés avec un peu plus de 4 millions d'euros de chiffre d’affaires, une croissance régulière de 10 à 12 % par an et un “peu plus d’un emploi créé par an depuis 30 ans.”Avec trois unités de production à Aurillac plus une plate-forme logistique sur Clermont-Ferrand, depuis juin 2011, la blanchisserie Boisset ne cesse de se développer et d’innover. En 2014, 3,3 millions d'euros ont été investis, dont 1,1 millions sur un train de repassage à grande vitesse. “Ce nouvel outil va nous permettre d’accroître notre production, mais aussi de diminuer note consommation d’énergie.” Cette nouvelle capacité de production devrait permettre d’embaucher cinq nouveaux salariés en 2015. Quant à l’entreprise familiale, elle a encore de beaux jours devant elle : Rémy, le cadet, y est entré en 2009 ; Paul, l’aîné et plus connu pour ses exploits rugbystiques, a intégré la structure voilà deux ans et demi.


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