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Agriculture biologique
Passer une partie de son verger en bio, c'est possible

En 2012, Laurent Rougerie plantait sur son verger conventionnel une parcelle de 4,5ha de pommes bio. Le 10 septembre dernier, il accueillait une cinquantaine de professionnels pour une après-midi d'échanges sur la création et la conduite d'un verger bio organisée par la CRAL dans le cadre du PLAAB.

De la décision de conversion à l'entretien du verger, toutes les questions relatives à la création d'un verger bio ont été abordées lors de l'après-midi technique organisée par la CRAL sur le verger de Laurent Rougerie. Sur ses 23 ha de pommiers près de Lubersac, 18,5 ha sont en AOP Pomme du Limousin. Les 4,5 ha restants ont été plantés en bio et sont en 2e année de conversion. Une conversion partielle dont les aspects sont parfois complexes à gérer. « Il y a plusieurs éléments à prendre en compte, explique Laurent Rougerie, l'aspect réglementaire, commercial et technique. Et ce n'est pas la réglementation qui est la plus contraignante ». Un constat partagé par Philippe Babaudou. Passé en bio sur une partie de son verger il y a huit ans, il confirme que la conversion n'est pas chose aisée. « Passer un verger en bio en une fois est très difficile techniquement et économiquement. Un verger mixte permet de mettre le pied à l'étrier et limite les risques », commente-t-il. Une fois rappelées les conditions pour la conversion (cf. encadré), la discussion s'est rapidement engagée sur la question des traitements. De l'avis général, l'absence de traitement efficace autorisé pour le puceron cendré reste problématique. À la question de l'utilisation de l'argile en automne, l'arboriculteur répond « Le résultat rapporté aux difficultés d'épandage étant assez moyen, je ne compte pas le faire ». Au niveau de la tavelure en revanche, Laurent Rougerie, qui a planté une variété résistante (Opal, croisement de Golden et de Topaz) ne semble pas avoir eu de problème en début de saison. Par la suite, il a procédé à un traitement cuivre + soufre (1+5) à plusieurs reprises. « Le verger est fertilisé à base de fientes de poules à raison d'1 t/ha, passé en deux fois au Vicon au sol puis enfoui. J'envisage une couverture en filet Alt carpo pour 2014 », rajoute-t-il. Si une récolte de 15 t/ha est attendue cette année, l'arboriculteur espère atteindre les 40 t/ha d'ici trois ou quatre ans.

 

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La suite est à lire dans la Creuse agricole et rurale du 20 septembre 2013.

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