Aller au contenu principal

Pac post-2020 : les États membres cherchent à lever un maximum de contraintes

Au fur et à mesure où ils avancent dans leurs discussions sur l’avenir de la Pac, les États membres restent toujours aussi divisés sur les orientations à prendre et demandent surtout un maximum de flexibilité.

Les sujets changent, mais les divisions restent. Les experts des États membres de l’UE se sont une nouvelle fois montrés divisés sur les dispositions de la future Pac lors de leurs discussions du 25 février en Comité spécial agriculture (CSA). Sur le plafonnement et la dégressivité des aides, la présidence roumaine du Conseil a présenté trois options alternatives aux propositions de la Commission européenne qui souhaite que le montant des aides par exploitation soit réduit au-dessus de 60 000 € et plafonné à un maximum de 100 000 € (avec une certaine flexibilité pour tenir compte des salaires) : une réduction limitée aux paiements directs de base (et donc qui ne s’appliquerait pas aux éco-dispositifs, aux paiements redistributifs et au soutien aux jeunes agriculteurs) ; une déduction volontaire des coûts de main-d’œuvre ; ou une exemption pour les États membres qui consacrent plus de 10 % de leur enveloppe aux paiements redistributifs. Aucune majorité ne s’est réellement dessinée en faveur de l’une ou l’autre de ces options.
Concernant le paiement redistributif (prime aux premiers hectares des exploitations), les experts nationaux se sont en majorité prononcés pour le maintien d’un système volontaire alors que Bruxelles propose que celui-ci devienne obligatoire (avec des marges de manœuvre pour les États membres).
Si la plupart des délégations soutiennent le maintien des aides couplées (pour les secteurs en difficulté), elles sont divisées sur leur niveau : certains se prononcent pour la proposition de la Commission de les limiter à 10 % des aides directes nationales, plus 2 % supplémentaires pour les cultures protéiques, d’autres souhaitent le statu quo (13 % et +2 %) et un dernier groupe demande même une hausse du seuil.

 

 

Suite de l'article à lire dans le Réveil Lozère n°1500, du 7 mars 2019, en page 9.

Les plus lus

taillage de haie à l'épareuse
Taille des haies : dérogation possible jusqu'au 31 mars

Mise à jour 17/03/2025 : Une dérogation départementale a été accordée par la Préfète. Aucune démarche n'est nécessaire jusqu'…

Un cheval comtois et ses deux propriétaires
La race comtoise, le dada de Gilles Bonnet et Stéphanie Chauvet

Maïka du Chausse, pouliche de 3 ans, née en Haute-Loire et élevée à Arpajon-sur-Cère, va concourir pour la première fois au…

Christine Valentin, présidente de la chambre d'agriculture
Lettre ouverte de Christine Valentin

La Canourgue, le dimanche 9 mars 2025.

Mesdames, Messieurs,
Dans un contexte inédit, c’est avec beaucoup de…

Salon de l'agriculture : Qui sont les champions du concours charolais ?

Le Concours Général Agricole qui réunissait le gratin de la race bovine charolaise s’est déroulé, le dimanche 23 février…

Sammie, le défi textile ambitieux de la traileuse cantalienne Noémie Goyer

À tout juste 25 ans, Noémie Goyer, enfant de la Châtaigneraie, est non seulement une spécialiste confirmée du running et du…

Une pharmacienne, devant sa pharmacie.
Du quiproquo au coup de foudre : parcours singulier d’une pharmacienne en milieu rural

Le parcours de Margaux Degrelle est celui d’une femme audacieuse, qui transforme les imprévus  en opportunités. Elle a su…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 100€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière