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Pac post-2020 : le temps des critiques

Après des premiers échanges informels, les ministres de l’Agriculture des Vingt-huit auront l’occasion le 18 juin à Luxembourg, lors de leur dernier Conseil sous présidence bulgare, de donner leur avis sur les propositions législatives de la Commission européenne sur l’avenir de la Pac après 2020.

© Christian Lambiotte – CE

Les ministres de l’Agriculture vont avoir leur premier vrai échange, le 18 juin à Luxembourg, sur les propositions législatives pour la prochaine Pac – même s’ils ont déjà pu se prononcer en partie lors de leur réunion informelle à Sofia les 4 et 5 juin. La présidence bulgare du Conseil de l’UE a décidé de ne pas imposer de questionnaire, laissant chacun libre d’aborder les points qui lui paraissent les plus importants à ce stade. La question budgétaire sera à n’en pas douter en cœur des interventions des États membres. La France présentera une déclaration commune avec l’Espagne, l’Irlande, le Portugal et la Grèce, demandant le maintien à son niveau actuel du budget agricole. Lors du Comité spécial agricole (CSA), le 11 juin, au cours duquel les experts nationaux ont préparé ce Conseil, la France et l’Italie ont de nouveau protesté contre la baisse des dépenses agricoles 2021-2027. Plusieurs pays, comme le Portugal, la Finlande et la Slovénie, se sont inquiétés aussi de la baisse des crédits du second pilier et des changements des taux de cofinancement appliqués aux programmes de développement rural.

Lancement de l’examen technique du texte
Certains aspects des propositions proprement dites devraient aussi être critiqués : la complexité du dispositif, le niveau insuffisant de subsidiarité dans quelques domaines précis, la définition de l’agriculteur actif, le plafonnement des aides, la ligne de démarcation floue entre les éco-dispositifs du premier pilier et les mesures agro-environnementales du deuxième… Lors du CSA, l’Autriche, l’Italie et la Belgique notamment ont regretté le niveau insuffisant de subsidiarité sur les plans stratégiques.

 

 

 

Suite de l'article à lire dans le Réveil Lozère n°1465, du 21 juin 2018, en page 9.

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