Pac : « Les propositions doivent venir du terrain »
La journée des Groupements pastoraux s’est déroulée le 1er août dernier à Vébron. Outre la prédation et le changement climatique, les participants se sont penchés sur la future Pac.
Organisée par la fédération des groupements pastoraux Gard Lozère, le Copage, la chambre d’agriculture du Gard et le parc national des Cévennes, la journée des groupements pastoraux (GP) réunis chaque année bergers, éleveurs et élus des deux départements. Moment d’échange privilégié pour ces acteurs de la vie cévenole, elle leur permet de se retrouver pour aborder plusieurs points d’actualités. Jeudi dernier à Vébron, ils étaient ainsi une cinquantaine à avoir fait le déplacement pour réfléchir ensemble aux adaptations liées au changement climatique, à la prédation et à la future Pac.
Plusieurs outils actuellement en place
« Sur la Pac 2015-2020, les surfaces pastorales collectives ont été dotées de DPB (droits à paiement de base, NDLR), explique Nathalie Gourabian, animatrice au Copage en charge de la fédération. Ces DPB sont perçus chaque année par les utilisateurs en fonction du temps et du nombre d’UGB mis au groupement pastoral. De ce fait, à chaque fois qu’il y a des mouvements d’utilisateurs ou des variations de cheptel dans un groupement pastoral, des DPB concernées peuvent ne pas être activées. » Cette situation, qui peut impliquer une perte de DPB, a un impact sur la gestion des GP.
Suite de l'article à lire dans le Réveil Lozère n°1522, du 8 août 2019, en page 4.