Ovalie de St-Alyre-ès-Montagne égérie du SIA 2023
Ce mardi 15 novembre, à très exactement 9h00, le Salon International de l'Agriculture a dévoilé l'affiche de sa prochaine édition qui se tiendra du 25 février au 5 mars 2023.
Une robe acajou sans tache, un museau rosé, des cornes fines et claires en forme de lyre ; l'égérie 2023 est une jeune vache Salers de 5 ans qui répond au doux nom de Ovalie. Née en 2018, à Saint-Alyre-ès-Montagne, elle est issue de la première génération de vêlage de Marine et Michel Van Simmertier. "Elle porte l'histoire de notre installation" témoigne, émue, l'éleveuse de 34 ans.
Au sein de cet élevage de moyenne montagne, la nouvelle égérie peut compter sur quatre paires de mains pour se parer de ses plus beaux atouts avant de gagner la capitale.
Dans le Gaec Van Simmertier, il n'y a pas deux associés : « on pourrait dire que nous sommes quatre » explique Marine. Léa et Gabriel, respectivement 5 ans et 3 ans, n'ont pas peur de chausser les bottes ! Chez les Van Simmertier, l'élevage se bâtit ensemble, en famille, et Michel n'en cache pas sa fierté : "en cadeau de baptême, ils ont eu une petite vêle Salers à la place du poney". Dès leur installation en 2018 et la reprise hors-cadre familial de l'exploitation, les jeunes éleveurs ont bâti un projet de vie où chaque membre de la famille est intégré.
La sélection d’Ovalie comme égérie du plus grand évènement agricole national, vibre donc du sentiment du devoir accompli, même si l'élevage de la miss de l'année s'accompagne d'un engagement inattendu.
"Nous avons proposé Ovalie suite à l'appel du Herd Book Salers, sans imaginer qu'en réalité la vache, autant que nous, allions devenir les porte-parole de l'agriculture. Nous espérons être à la hauteur de la mission qui nous est confiée, de faire la promotion de la race Salers, de notre territoire " avoue Marine.
Les jeunes éleveurs vont, en effet, dans les prochains mois porter l’image de ce qu'incarne Ovalie : l'élevage rustique en plein renouveau générationnel.
Marine et Michel Van Simmertier seront le visage de ces jeunes agriculteurs tombés amoureux de l'agriculture sans avoir baigné dedans au préalable. Elle, originaire d’Alsace, lui, de Seine-et-Marne, ils ont choisi de se tourner vers des études agricoles pour un jour avoir leur propre exploitation. Arrivés tous deux "par hasard" dans le Massif Central, ils s'apprêtent désormais à faire rayonner ces terres.
