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Ouvrir, moderniser et créer les “Internats liberté”

Jean-Michel Blanquer, Éducation nationale, et Jacques Mézard, Cohésion des territoires, étaient à Aurillac jeudi dernier.

Jean-Michel Blanquer, ministre de l’Éducation nationale, à la rencontre des élèves de Cortat, en compagnie notamment de Jacques Mézard, ministre de la Cohésion des territoires.
Jean-Michel Blanquer, ministre de l’Éducation nationale, à la rencontre des élèves de Cortat, en compagnie notamment de Jacques Mézard, ministre de la Cohésion des territoires.
© J.-M. A

Imaginer l’internat de demain en s’appuyant sur les remontées de la base. Voici l’un des objectifs fixés par Jean-Michel Blanquer, ministre de l’Éducation nationale, à ses équipes. Il était jeudi au lycée professionnel Raymond-Cortat, à Aurillac, pour expliquer le projet “Internat liberté”. À ses côtés, Jacques Mézard, ministre de la Cohésion des territoires, qui avait assuré le matin la visite du collège de Saint-Mamet. Un rendez-vous bien identifié car le lycée professionnel fait partie de l’expérimentation “Internat liberté” déjà menée sur le territoire. “Beaucoup de jeunes ont besoin d’un cadre, pour bien dormir, bien travailler. En même temps, ils ont besoin d’un internat qui offre des possibilités que l’on n’a pas forcément chez soi”, expliquait le ministre de l’Éducation nationale.

Forces, faiblesses et améliorations

Afin d’imaginer cet internat du XXIe siècle, Jean-Michel Blanquer est donc venu à Raymond-Cortat pour se rendre compte par lui-même de la vie “d’un internat qui fonctionne bien dans un beau lycée de France”. Au-delà de la visite des installations, il s’est entretenu quelques minutes avec cinq internes du lycée, la conseillère principale d’éducation et la directrice de l’établissement. “Mes parents ont dû déménager et pour continuer à suivre mon cursus en Bac pro commerce, ils ont décidé de me mettre en internat, expliquait Manon, 15 ans. Au début, cela ne me plaisait pas vraiment j’avoue, mais après, on prend l’habitude, de la maturité aussi, et plus d’autonomie.” Avec ses camarades, elle donne son sentiment, dévoilant les forces et les faiblesses de l’internat : les activités proposées (cinéma, bowling, lasergame, théâtre...), les horaires, la liberté, l’esprit de cohésion, les mises en étude imposées... ; l’isolation thermique, le manque d’eau chaude, le chauffage. Dans les revendications : plus de souplesse pour rentrer/sortir, la faiblesse de la wifi, la possibilité d’avoir chacun la clé de la chambre, ouvrir le champ des activités... Cette mission “internat” doit permettre “de développer les places d’internat en France - environ 220 000 aujourd’hui - et de répondre ainsi à un grand besoin tant au niveau des collèges que des lycées”. Le ministre a ainsi confié à Jean-Yves Gouttebel, président du conseil départemental du Puy-de-Dôme, et Marc Foucault, inspecteur général de l’administration de l’Éducation nationale, “la mission de travailler sur l’état des internats. Nous devons faire beaucoup plus et beaucoup mieux à l’avenir, en lien avec les collectivités locales bien entendu”. La mission rendra son rapport au mois de septembre. “Elle va durer environ six mois, mais dès maintenant, nous préparons la rentrée 2018 et sans attendre, les conclusions pour revitaliser des places d’internat, notamment dans le Cantal.” Et le ministre de l’Éducation nationale de conclure : “Les internats en France ont vécu une histoire en plusieurs étapes, puis l’image s’est dégradée petit à petit. L’internat est devenu plus synonyme d’un endroit où l’on est enfermé. Depuis quelques années, on sent une demande et on doit la prendre en compte. Cela permet de lutter contre les inégalité sociales, mais c’est également une façon d’avoir une politique territoriale.”

 

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