Intempéries
Orage du 25 juin la FDSEA et les JA sur le terrain aux côtés des agriculteurs sinistrés
Un orage d’une violence exceptionnelle a frappé la Corrèze dans la soirée du mercredi 25 juin, laissant derrière lui un paysage agricole dévasté.
Un orage d’une violence exceptionnelle a frappé la Corrèze dans la soirée du mercredi 25 juin, laissant derrière lui un paysage agricole dévasté.

Plusieurs secteurs du département ont été durement touchés : parcelles ravagées, bâtiments endommagés, cheptels blessés, matériels détruits, … L’intensité du phénomène a surpris, et pour de nombreux exploitants, le choc est immense.
Une réaction rapide et une solidarité de terrain
Face à cette situation d'urgence, la FDSEA, les Jeunes Agriculteurs et la Chambre d’agriculture de la Corrèze ont réagi sans attendre. Dès le lendemain matin, un travail de recensement a été lancé pour établir un état des lieux précis des dégâts subis par les exploitations.
Dans le même temps, les responsables syndicaux de la FDSEA, des JA ainsi que le président de la Chambre d’agriculture se sont rendus rapidement auprès des agriculteurs touchés, notamment dans le secteur de Mercœur, afin de constater la gravité des sinistres et d’exprimer leur pleine solidarité.
Sur le terrain, les témoignages sont édifiants :
- Chez Florian et Pascale Alrivie, les grêlons ont éventré plusieurs bâtiments agricoles.
- Chez Alain Soulié et Michel Queille, les vergers de noyers ont été littéralement broyés.
- Chez Bernard Trassoudaine, les pommiers ont subi des dommages d’une ampleur considérable.
Une diversité de productions touchées
Les signalements reçus font état de dégâts parfois totaux sur les cultures :
- Cultures fourragères et céréalières : foin, céréales, seigle, triticale, maïs, … couchés ou hachés par la grêle, certains sur plusieurs hectares.
- Fruits et légumes : fraises, légumes, et cultures maraîchères entièrement détruites chez certains producteurs.
- Vergers : noyers, châtaigniers et pommiers fortement endommagés.
Des dégâts matériels considérables Au-delà des parcelles agricoles, les infrastructures ont également payé un lourd tribut :
- Bâtiments agricoles : toitures envolées, murs effondrés, tôles en Everite HS. Parfois plusieurs bâtiments par exploitation.
- Serres et tunnels percés ou détruits.
- Clôtures, hangars, silos, tunnels, chambres froides : de nombreux équipements agricoles sont inutilisables.
- Photovoltaïque : plusieurs installations endommagées ou à terre.
- Électricité : des coupures prolongées ont conduit à la perte de productions sensibles stockées au froid. Des pertes animales et domestiques
Le vivant aussi a souffert :
- 10 animaux ont été écrasés à Ladignac-sur-Rondelles par la chute d’un arbre.
- Des dégâts sur des maisons d’habitation ont également été rapportés (toitures arrachées, inondations, …).
- Les véhicules agricoles et utilitaires n’ont pas été épargnés.
Une mobilisation syndicale totale
Le mot d’ordre de la FDSEA et des JA est clair : ne laisser aucun agriculteur seul face à cette nouvelle catastrophe climatique. Un travail de recensement est en cours afin d’évaluer précisément l’ampleur des pertes subies.
Ces données sont indispensables pour engager les démarches de reconnaissance en calamité agricole, débloquer les aides d’urgence, et mettre en place un accompagnement technique et financier à la hauteur de la situation.
Dans cette logique, la FDSEA et les JA ont demandé la tenue, dans les plus brefs délais, d’un comité d’expertise départemental. Cette instance devra permettre une évaluation rigoureuse des dommages sur les territoires sinistrés, condition préalable à une éventuelle reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle et à une réponse coordonnée en soutien aux exploitants touchés.
La FDSEA et les JA resteront pleinement mobilisés à chaque étape du dossier. Ils porteront la voix des agriculteurs auprès des pouvoirs publics, exigeront des engagements concrets et veilleront à ce que des mesures rapides, efficaces et durables soient mises en œuvre.