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Opération d'abandon simplifié d'armes à l'État

Du 25 novembre au 2 décembre, le ministère de l'Intérieur et des Outre-mer organise une opération d'abandon simplifié d'armes à l'État, pilotée par le service central des armes et explosifs (SCAE).

Du 25 novembre au 2 décembre, le ministère de l'Intérieur et des Outre-mer organise une opération d'abandon simplifié d'armes à l'État, pilotée par le service central des armes et explosifs (SCAE).
Du 25 novembre au 2 décembre, le ministère de l'Intérieur et des Outre-mer organise une opération d'abandon simplifié d'armes à l'État, pilotée par le service central des armes et explosifs (SCAE).
© Marion Ghibaudo/Archive

Par cette opération, l'État souhaite offrir à ces détenteurs de bonne foi, la possibilité de se dessaisir simplement ou de conserver légalement des armes qu'ils possèdent illégalement, souvent car elles ont été transmises par héritage et que les héritiers ne connaissent pas les procédures de déclaration pour les conserver. « Il est estimé qu'au moins deux millions de Français détiendraient sans titre des armes, principalement de chasse ou issues des Première et Seconde Guerres mondiales », a rappelé la préfecture de Lozère dans un communiqué de presse paru le 21 novembre.
En Lozère, durant cette semaine d'opération, deux sites de collectes sont mis en place pour restituer des armes non-déclarées : l'un au commissariat de Mende et l'autre à la gendarmerie de Florac (qui seront ouverts de 9 heures à 17 heures durant toute l'opération, samedi 26 et dimanche 27 novembre inclus). Une collecte à domicile est possible pour ceux qui ne peuvent pas se déplacer ou si les matériels sont considérés comme dangereux. Pour ceux qui souhaitent conserver ces armes, il est tout à fait possible de le faire, en les enregistrant dans le système d'information sur les armes (SIA). Des agents de la préfecture sont disponibles pour les y aider. Le SIA, lancé en 2022, répond notamment à un objectif de traçabilité forte et de sécurisation de suivi des armes. « Il n'est pas utile de transporter votre arme si vous apportez une photographie sur laquelle le numéro de série est lisible », a détaillé la préfecture dans son communiqué.
Préfecture qui rappelle également que les objets dangereux (obus, grenades, explosifs, etc.) ne doivent pas être amenés en main propre, mais qu'il est essentiel d'appeler la gendarmerie ou le commissariat pour organiser un enlèvement sécurisé.

En pratique

Pour toutes informations complémentaires ou organisation d'une collecte à domicile, appeler au 06 73 68 82 82.

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