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Objectif : valoriser les différents parcs de pâturage

Myriam Grasset, éleveuse de brebis, est accompagnée par Mil'ouv sur la gestion écopastorale des milieux ouverts de son exploitation.

© Anne-Marie Vincent

L'horizon à perte de vue... En plein coeur du site protégé par l'Unesco, entre Florac et le Pont-de-Monvert, sur la cime d'une montagne, le regard se pose tantôt sur le mont Lozère tantôt sur le mont Aigoual. Mais Myriam Grasset n'a pas vraiment le temps de profiter de ce point de vue sublime lorsqu'elle se trouve dans son champ. L'agricultrice, installée au lieu-dit Les Vernèdes sur la commune de La Salle-Prunet, élève ses 120 brebis BMC. « J'ai repris l'exploitation de mon beau-père en 1992. Au début, mon beau-père m'aidait. Mon troupeau est donc monté jusqu'à 170 bêtes. Mais aujourd'hui, je suis seule, donc je ne peux plus en avoir autant », confie l'éleveuse. Au fil du temps, elle a aussi fait un constat, comme elle l'explique : « J'ai du terrain, 135 hectares entre propriété privée et fermage mais j'avais l'impression que j'utilisais mal mes parcs. Ils étaient trop grands par rapport aux nombre de brebis. » Elle a donc fait appel aux techniciens du projet Mil'ouv. Après échanges et repérages sur site, il lui a été proposé de diviser certains de ses parcs. « Il y en a un qui fait environ 20 hectares, expose Siméon Lefèbvre, technicien au parc national des Cévennes. Il a plusieurs caractéristiques. Il est en pente avec des châtaigneraies, de la pelouse et des landes. On a remarqué que les brebis de Myriam Grasset avaient tendance à monter. La terre s'épuisait alors que le bas du terrain n'était pas du tout exploité. On en a donc discuté avec l'éleveuse et on lui a proposé de laisser reposer certaines parties de ce parc en le divisant en trois.

La suite dans le Réveil Lozère, page 4, édition du 24 septembre 2015.

Le projet Life+ Mil’ouv, ça sert à quoi ?
- Contribuer à améliorer l’état de conservation des habitats agrospastoraux en régions méditerranéennes et subméditerranéenne ;
- Contribuer à la sécurisation de l’autonomie alimentaire des troupeaux ;
- Construire des référentiels écopastoraux mis à jour ;
- Favoriser la diffusion d’informations, de méthodes et de conseils adaptés à destination de l’ensemble des acteurs concernés ;
- Tisser de nouveaux liens entre éleveurs, pastoralistes et naturalistes ;
- Répondre aux attentes des éleveurs concernant la gestion des milieux ouverts ;
- Promouvoir les pratiques pastorales dans les formations agricoles et auprès des autres acteurs tels les décideurs et les filières.

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