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Objectif : 18 500 animaux en 2015

Le marché de Mauriac a réuni son assemblée générale au parc des Rédines. L’occasion de dresser un bilan de son activité et de donner des perspectives pour 2015. 

Michèle Chastang, présidente du Marché au cadran, a invité les éleveurs et les négociants à ne pas relâcher leurs efforts pour approvisionner un outil qu’ils se sont approprié. 
Michèle Chastang, présidente du Marché au cadran, a invité les éleveurs et les négociants à ne pas relâcher leurs efforts pour approvisionner un outil qu’ils se sont approprié. 
© CJ/PAP

La salle des ventes du marché au cadran de Mauriac n’a que 18 mois, mais elle a déjà beaucoup vécu. Chaque lundi matin, elle se remplit et se vide au fil des ventes, avant de tenir ses comptes et de faire parler les chiffres. Elle a ainsi connu des débuts difficiles, un vrai passage à vide l’été dernier en juillet et en août avec moins de 200 animaux par marché, avant de retrouver la forme et d’afficher de belles performances, comme ce mois de novembre 2014 qui a dépassé les 2 300 animaux, ou ce mois de mars 2015 clôturé à plus de 2 700 têtes. À l’instar des éleveurs et des négociants, elle a aussi subi de plein fouet le yo-yo des prix : une sacrée dégringolade en automne dernier, puis une remontée en fin d’année grâce à de nouveaux marchés.

Tous les espoirs sont permis

Mais elle reste confiante et opti- miste : malgré ces péripéties liées à son jeune âge, l’avenir s’annonce prometteur d’après les données de ce début 2015. “Sur les cinq premiers mois de l’année, nous avons vendu 3 800 animaux de plus qu’en 2014 !”, s’est félicitée Émilie Delbert, la chef des ventes, précisant qu’il s’agit pour les trois quarts de broutards, puis de bovins maigres, de veaux naissants, de bovins de boucherie et enfin, d’équins. L’embellie s’observe aussi au niveau des prix qui bénéficient notamment des exportations vers la Turquie. “Pour des mâles croisés légers, on repart fin mai à des tarifs d’environ 3,29 € le kilo vif en moyenne, contre 2,89 en 2014”, a poursuivi la jeune femme, précisant que cette tendance avait profité également aux mâles salers, qui ont gagné près de 30 centimes du kilo entre mars-avril et mai, pour atteindre des pics à 2,70 €, contre 2,44 en 2014. Au final, alors qu’en 2014, le marché au cadran a permis d’écouler 13 800 animaux(1) à un prix moyen d’environ 840 € - soit un taux de vente de 92 % -, les dirigeants visent cette année un effectif de 18 500 animaux, ce qui devrait permettre à la société d’atteindre l’équilibre économique(2).

Confiance des associés

“Les apports et les ventes de ce début d’année sont 60 % plus élevés que l’année passée et même en nous fixant un objectif de 18 500 animaux pour 2015, si nous confirmons les apports de l’année passée au second trimestre, il sera atteint”, a ainsi déclaré Michèle Chastang, présidente de la SAS du Marché au cadran de Mauriac. Des résultats qui reposent sur un facteur difficile à maîtriser : la confiance. “Elle se voit au travers du nombre de nos associés, a poursuivi la présidente. Cinq cents associés, dont 445 agriculteurs et 55 négociants(3), nous ont confié la vente de leurs animaux. Ils ont répondu présent et se sont appropriés cet outil.” Sans oublier la constance. “Que nous ayons chaque semaine 300 ou 600 animaux, le travail reste le même !”, a souligné Michèle Chastang, qui a appelé les éleveurs et négociants à maintenir le cap. “Je vous fais confiance pour apporter vos animaux”, a-t-elle conclu.

 

(1) Pour un prévisionnel de 16 000 animaux à 800 € en moyenne. (2) Le manque de 2 200 animaux vendus, soit 30 200 € de commission non perçue, et des charges externes plus importantes que prévues liées au démarrage de l’activité, expliquent le déficit de 2014. (3) 60 particuliers (non associés) apportent aussi leurs chevaux.

 

 

Plus d'infos à lire cette semaine dans L'Union du Cantal.

Droits de reproduction et de diffusion réservés.

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