Nouveau maraîcher sur Clermont-Ferrand : Simon va nourrir les habitants de la métropole
À 27 ans, Simon Demolin a décidé de s'installer en tant que maraîcher vers Clermont-Ferrand. Il bénéficie d'un accompagnement de la part de la Ceinture Verte.
À 27 ans, Simon Demolin a décidé de s'installer en tant que maraîcher vers Clermont-Ferrand. Il bénéficie d'un accompagnement de la part de la Ceinture Verte.
Un nouveau maraîcher pour Clermont-Ferrand !
Arrivé dans la région il y a une dizaine d'années pour ses études, Simon n'avait pas prévu de devenir agriculteur. Cet enseignant de tennis a décidé de se reconvertir après quelques années. « Pendant le Covid, comme beaucoup, j'ai eu le temps de réfléchir. Je souhaitais exercer en métier en adéquation avec mes valeurs. »
Intéressé par l'enseignement, il l'est tout autant par l'environnement et l'agriculture. Il entre dans le bureau d'une AMAP à Chamalières et s'occupe de faire le lien avec les producteurs. « J'échangeais beaucoup avec eux et j'ai réalisé que ce milieu m'intéressait. J'ai eu un bout de terrain pour faire des essais de potager et j'ai vu que je pouvais y passer du temps sans m'en rendre compte. »
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Maraîcher de Clermont-Ferrand : un accompagnement à l'installation
De ces conversations, il retient également que « le parcours d'installation est long et contraignant. Je ne m'y sentais pas prêt ». Il tombe alors sur un article de presse présentant l'arrivée de la Ceinture Verte en Auvergne. « Ça correspondait à mes attentes : ne pas être propriétaire, bénéficier d'un appui technique, sans risque financier... »
Après avoir rencontré Jérémy Alves, directeur régional de la Ceinture Verte, le projet prend forme. Après une formation au lycée de Marmilhat, il enchaîne les expériences sur le terrain. Après 4 mois de saison dans des fermes auvergnates et un an dans une ferme de bio intensif en Basse-Normandie, le nouveau maraîcher de Clermont-Ferrand est prêt à prendre en main l'exploitation maraîchère du Cendre.
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Sa ferme est située dans la métropole clermontoise
Inaugurée début février, la ferme servira à nourrir les habitants de la métropole de Clermont-Ferrand, et une diversification en fleurs coupées est déjà prévue pour les professionnels. « Être accompagné limite le stress, même si je sais que tout ne se passera pas comme prévu la première année. »
Les premiers radis et carottes devraient être semés prochainement. Et le jeune agriculteur a de nombreux projets pour la suite : « J'aimerais que ça devienne un lieu de vie, pour y faire des rencontres. J'aimerais aussi proposer des animations dans des écoles pour sensibiliser les jeunes générations. Tout cela fait partie de mes valeurs. »
Le maraîcher proposera ses produits en vente directe tous les mercredi et vendredi soirs.
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