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« Nous attendons de sérieux aménagements »

Le plan « loup » dévoilé la semaine dernière, n’est que la pâle copie de la version précédente, selon Claude Font, responsable du dossier prédation à la FNO. Il ne répond en rien à l’objectif du « zéro attaque » revendiqué par les éleveurs.

Claude Font : « L’État doit aussi éclaircir la problématique des hybrides ».
Claude Font : « L’État doit aussi éclaircir la problématique des hybrides ».
© Sophie Chatenet

La profession a boycotté la réunion qui s’est tenue, la semaine dernière à Lyon, durant laquelle une nouvelle mouture du plan loup a été dévoilée. Les déclarations des uns et des autres vous faisaient craindre un dispositif trop tiède pour endiguer la prédation. Au regard du document final, vos craintes-étaient-elles fondées ?
Ce plan n’est qu’une remise en forme de celui qui a été proposé le 12 novembre dernier. En cela, nous ne pouvons pas nous en satisfaire. Plusieurs éléments nous interpellent, en premier lieu desquels : le seuil de 12 % de prélèvement annuel basé sur les effectifs de loups et non sur la pression de la prédation, et la conditionnalité des indemnisations à la mise en œuvre des mesures de protection. Des aménagements devront impérativement intervenir dans les jours à venir. Sachant que le plan loup doit entrer en vigueur le 1er février 2018, après consultation publique et passage au comité national de la protection de la nature.

En quoi les mesures proposées sont-elles déconnectées de la réalité ?
Au 31 octobre 2017, nous avons dénombré 10 000 brebis victimes d’attaques de loup. Notre objectif aujourd’hui c’est zéro attaque. Pour cela, le droit de tirs de défense doit être octroyé aux éleveurs dès la première attaque, y compris au cœur des parcs naturels.

 

Suite de l'article à lire dans le Réveil Lozère n°1439, du 21 décembre 2017, en page 7.

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