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Non, non, non et non aux zones vulnérables

Mardi 9 décembre au soir, les agriculteurs des cantons de La Souterraine, Boussac, Chambon-sur-Voueize et Chénérailles se sont mobilisés à l'appel de la FDSEA et de JA pour redire non aux zones vulnérables.

Perception de Chambon-sur-Voueize.
Perception de Chambon-sur-Voueize.
© MH

Depuis les actions nationales du 5 novembre, Ségolène Royal a annoncé que seraient finalement prises en compte les limites des bassins versants alimentant les masses d'eau superficielles, évitant ainsi de classer tout le territoire communal en zone vulnérable. Les surfaces concernées seraient ainsi réduites de 30 à 50 % selon les bassins.
Toutefois, malgré cette avancée, le projet de carte nouvellement dessinée en fonction de ce nouveau critère ne satisfait pas le syndicalisme FDSEA et JA. Le message est clair, ils ne veulent pas de zones vulnérables en Creuse. Aussi, pour marteler leur message et réaffirmer leur détermination, ont-ils décidé de conduire des actions coup de poing dans 4 cantons creusois, ceux les plus impactés par la mise en place de la Directive nitrates, à savoir La Souterraine, Boussac, Chambon-sur-Voueize et Chénérailles.
Ainsi, les communes de ces cantons ont été parcourues par la trentaine d'agriculteurs présents sur chaque point pour coller affiches et conduire des actions à l'encontre des établissements représentatifs de l'État, à savoir les perceptions. Ainsi, celle de La Souterraine a vu une benne de fumier déversée devant ses portes tandis que celle de Chambon-sur-Voueize faisait l'objet d'un affouragement d'enrubannage et de branchages. « Royal on n'est pas vulnérables » pouvait-on lire, entre autres, sur le bâtiment administratif.
En effet, pour les manifestants, il ne s'agissait pas de dégrader ou de prendre pour cible les élus qui leur ont apporté leur soutien mais bien de privilégier les lieux caractéristiques de l'État pour diffuser leur message.
Le dossier, encore ouvert, mobilisera encore les éleveurs si cela s'avérait nécessaire. Ils iront au bout pour faire entendre leur revendication.

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