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Non au classement de nouvelles communes en zone vulnérable

En réponse à la condamnation européenne, la France projette d’étendre les zones vulnérables en 2015. Les responsables agricoles du Massif central s’y opposent.

Les membres de la délégation : Christian Peyronny, vice-président de la FNSEA Auvergne, Patrick Benezit, président de la FRSEA Massif central, Yannick Fialip, secrétaire général FNSEA Auvergne, Pascal Lerousseau, coordonnateur du Berceau des Races à Viande, Florian Bicard, représentant de JA Auvergne.
Les membres de la délégation : Christian Peyronny, vice-président de la FNSEA Auvergne, Patrick Benezit, président de la FRSEA Massif central, Yannick Fialip, secrétaire général FNSEA Auvergne, Pascal Lerousseau, coordonnateur du Berceau des Races à Viande, Florian Bicard, représentant de JA Auvergne.
© UDSEA 63

Une délégation de responsables agricoles a rencontré le Préfet de Région et ses services jeudi 14 août au sujet du projet d’extension de la zone vulnérable (351 communes supplémentaires en Auvergne et environ 80 en Limousin). La revendication de la délégation est claire, nette et sans appel : « nous demandons le retrait de l’ensemble des communes du Massif central du projet de zonage ».

Un zonage injuste
« La qualité de l’eau du Massif central est reconnue comme une des meilleures en Europe », rappelle Patrick Benezit, président de la FRSEA Massif central. « La notoriété des eaux minérales de la région à travers le monde confirme que les pratiques agricoles sont adaptées. Imposer des contraintes supplémentaires à l’agriculture revient à discréditer le travail des agriculteurs et porte un préjudice d’image important ». Interrogés sur les prélèvements qui ont justifié le projet d’extension du zonage (organisme préleveur, lieu, date, taux de nitrates), les services de la préfecture sont incapables d’apporter de réponse précise.
Des contraintes inefficaces et insupportables
Les responsables agricoles sont d’ailleurs convaincus que les hautes teneurs en nitrates ne sont le plus souvent pas dues à l’activité agricole. Les teneurs sont parfois indépendantes de toute activité humaine (forêt, etc.) et elles peuvent aussi découler d’un défaut de traitement des eaux usées des zones urbaines. Comment imaginer dans ces cas-là qu’une modification des pratiques agricoles puisse être efficace ?
Yannick Fialip, secrétaire général de la FNSEA Auvergne, rappelle les coûts pour une exploitation lors d’une classification en zone vulnérable. « Augmenter la capacité de stockage des effluents d’élevage de 4 mois à 6 ou 7 mois c’est 100 000 à 200 000 euros d’investissement que le plan bâtiment ne finance qu’à hauteur de 40 %. En productions végétales, la mise en place de CIPAN (cultures intermédiaires pièges à nitrates) coûte environ 150 euros par hectare et pose des problèmes techniques liés à l’implantation de telles cultures sur certains sols peu praticables en période humide ».

 

[...]

La suite est à lire dans la Creuse agricole et rurale du 29 août 2014.

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