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"Ne diminuez pas vos surfaces en Lentilles Vertes du Puy ! Sabarot en a besoin"

L'entreprise Sabarot Wassner manque de lentille. Son PDG, Antoine Wassner, invite ses producteurs 
à accroître leur surface et accueille à bras ouverts les nouveaux producteurs.

« Chez Sabarot, nous avons une vraie demande pour ce produit puisque nous pourrions en vendre 4 fois plus».
« Chez Sabarot, nous avons une vraie demande pour ce produit puisque nous pourrions en vendre 4 fois plus».
© © Sabarot

"Nous avons un beau produit. Il faut continuer à être fier de cultiver notre AOP Lentille Verte du Puy. Les producteurs peuvent compter sur un bon prix et nous, chez Sabarot, nous avons une vraie demande pour ce produit puisque nous pourrions en vendre 4 fois plus. Ce n'est donc pas le moment de laisser cette culture de côté !" indique Antoine Wassner, PDG de l'entreprise Sabarot Wassner.
 

Vendue dans le monde entier


À tous les producteurs qui hésitent à se lancer dans cette culture ou à ceux qui se découragent, en raison de mauvais rendements, le chef d'entreprise rappelle que la Lentille Verte du Puy a le vent en poupe auprès du consommateur séduit par le "local identifié". Vendue dans le monde entier, la Lentille Verte du Puy "est un produit rare qui bénéficie d'une très bonne notoriété construite par nos anciens et des ambassadeurs de renom ; elle est extrêmement demandée en particulier en Angleterre» (voir encadré), ce qui conduit l'entreprise Sabarot à brider les volumes. Les quantités de Lentilles Vertes du Puy n'étant pas suffisantes pour alimenter la totalité de ses débouchés, Antoine Wassner privilégie les ventes localement (en Haute-Loire), à l'export et réduit celles dans la majorité des supermarchés de France.
Du côté des producteurs, consacrer une partie de sa SAU à la perle verte du Velay reste intéressant en termes de revenu, en premier lieu en raison du prix payé au producteur. "Chez Sabarot, nous achetons la première tonne à un prix de 4 000€ puis le reste varie entre 3 000 et 3 500€/T selon les rendements. Nous avons été parmi les premiers à proposer une hausse de prix ; tous nos clients l'ont acceptée et nous n'avons aucun problème pour la commercialiser. Il faut dire que nous avons beaucoup travaillé sur nos réseaux de vente, notamment dans le monde entier et nous avons misé sur notre marque "Sabarot". Cette stratégie paye puisque la demande est là ! À présent, il faut motiver les troupes parmi les producteurs " indique 
Antoine Wassner qui redoute que la rareté génère une frustration chez le consommateur et ainsi qu'il se détourne du produit. 
 

Filière rémunératrice


"À un moment où les agriculteurs traversent une période difficile, il serait dommage de se détourner d'une filière rémunératrice" reprend-il en rappelant que les producteurs peuvent compter sur des itinéraires techniques éprouvés. La seule variable insaisissable, qui peut vite se transformer en élément perturbateur, est la météo. Et pour éviter de dépendre à 100% de ce paramètre, Antoine Wassner conseille "de ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier mais aussi de semer à différents moments et sur différents terrains. Il faut aussi travailler sur la semence (Anicia) pour qu'elle soit plus résistante aux aléas climatiques ; ce travail est en cours et se conduit sur un temps long". Il rappelle que 2023 n'a pas été une année catastrophique en termes de rendement moyen : "95% de nos producteurs ont obtenu des rendements corrects avec un bon prix. Cette année, ces derniers vont augmenter de +5% à +10% leurs surfaces en Lentille Verte du Puy. Et nous sommes prêts à accueillir de nouveaux producteurs ".
Et d'insister : "Ne diminuez pas vos surfaces en Lentilles Vertes du Puy ! Sabarot en a besoin pour répondre à une demande dynamique".
 

En chiffres
Sabarot vend plus de 60% de ses Lentilles Vertes du Puy à l'étranger dont les 2/3 en Europe du nord et 1/3 en grand export.
Les 40% de volumes restants sont commercialisés sur le marché français, principalement en Haute-Loire en raison d'un manque de volume.
Sabarot vend 30% des volumes ramassés sur la zone d'appellation, soit 400 tonnes en 2023 alors qu'elle aurait besoin de 1800 à 2000 T supplémentaires.
L'entreprise travaille avec 250 producteurs 
de lentilles.

 

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