Lait de montagne
Mont Lait gravit la GMS
L’association APLM optimiste sur les négociations avec la grande distribution pour commercialiser ses produits “Mont Lait” dès le premier trimestre 2013.
Déjà 165 millions de litres de lait et près de 950 producteurs engagés dans la démarche : le projet de valorisation du lait produit en montagne porté par l’APLM, l’Association des producteurs de lait de montagne, fait boule de neige. Après avoir réalisé des études de marché, travaillé à sa structuration juridique, à la future communication de sa gamme de produits sous la marque Mont Lait et convaincu deux transformateurs - Sodiaal et Terra Lacta - de s’associer à cette initiative portée «par et pour» les producteurs, l’APLM continue de damer sa piste et est entrée dans une phase de négociations avec la grande distribution.
«Nous avons rencontré les représentants de trois groupes nationaux et nous espérons conclure sur un accord en début d’année 2013», expose Yannick Fialip, secrétaire de l’APLM, qui se dit confiant sur l’intérêt des grands noms de la distribution pour cette démarche. «Le fait que ce soit des producteurs qui vendent le lait est un atout dont ils comptent se servir en termes d’image auprès du consommateur», analyse-t-il. Second atout : la carte «montagne» synonyme de pureté et de nature d’après toutes les enquêtes consommateurs. Une démarche unique en son genre, du moins à cette échelle.
Un accord début 2013?
«165 millions de litres de lait, c’est aujourd’hui plus que le lait montagne commercialisé par l’enseigne Carrefour», relève Yannick Fialip, rappelant l’ambition de ce vaste projet : «On veut que les producteurs s’engagent dans le devenir de leur lait, qu’ils soient acteurs et plus seulement fournisseurs de minerais». D’ici quelques mois les premières briques de lait et tomes de montagne estampillées Mont Lait pourraient ainsi faire leur apparition dans les rayons des GMS. Un circuit de distribution privilégié dans un premier temps avant le développement de nouveaux produits (crème, yaourts, etc.) qui pourraient séduire d’autres réseaux de commercialisation, comme la restauration collective.
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La suite est à lire dans la Creuse agricole et rurale du 21 décembre 2012.