Aller au contenu principal

Moissons 2017, moissons « ordinaires »

Alors que les moissons sont quasiment terminées, Limagrain émet une première estimation de rendement à 6 tonnes en moyenne par hectare et confirme une qualité sanitaire satisfaisante.

Au 26 juillet, 95 % des blés des Limagnes ont été moissonnés.
Au 26 juillet, 95 % des blés des Limagnes ont été moissonnés.
© C. Rolle

«Ordinaire », tel est le qualificatif emprunté par Jean-Yves Marrec, Directeur général adjoint de Limagrain, pour désigner le rendement en blé réalisé sur la zone de la coopérative. «Un rendement dans la moyenne des dernières années que l’on estime aujourd’hui à 6 tonnes/ hectare » précise-t-il.

 

Récolte anticipée

Les premières moissons ont démarré avec une semaine d’avance, le 5 juillet. « La météo clémente de la sortie d’hiver et un mois de juin sec et chaud ont facilité une bonne croissance de la végétation et anticipé ainsi la moisson d’une semaine » explique Jean-Yves Marrec.

Aussi au 15 juillet, 50% du blé était récolté. « De bonnes conditions séchantes entre le 12 et le 19 juillet ont même optimisé les récoltes jusqu’à 10 000t/jour ; c’est moins que le maximum des années précédentes qui atteignait 16 000 t /jour mais c’est un bon rendement linéaire».

À ce jour, 95% de la récolte de blé a été réceptionnée sur l’ensemble des sites du territoire.

Un prix durablement bas

Côté qualité sanitaire, « c’est bien ! » indique le Directeur général adjoint de Limagrain. « Même si le gel tardif du printemps a fait craindre quelques accidents, les blés s’en sortent plutôt bien, sans risques de mycotoxines avérés, sans pression maladie et sans problèmes sur le temps de chute de Hagberg. Globalement, il n’y a pas d’inquiétude. La qualité est satisfaisante et répond aux attentes de nos filières et celles de nos clients».

Donc une année plutôt « correcte» pour la production mais décevante pour les producteurs de blé de la Limagne qui « depuis plusieurs années accumulent des rendements moyens et des cours bas. Le prix du blé Chicago se situe en effet entre 160 et 165 euros la tonne… un prix durablement faible depuis quelques années et qui fragilise les exploitations » souligne le directeur.

Le blé des Limagnes en chiffres

 

- 25 000 ha emblavés sous contrat avec la coopérative Limagrain et Thivat Grain

 

- Près de 950 agriculteurs

 

- 75% de part de marché sur la zone

 

- Deux variétés de blés : blé classique pour la panification. Blé améliorant de force avec une teneur en protéines élevée, adaptée au terroir et aux besoins industriels de Jacquet.

 

- Le blé des Limagnes alimente 60% des besoins de Jacquet.

Les plus lus

Olivier Martin, nouveau directeur du lycée agricole d’Ahun

Trente ans après avoir débuté sa carrière à Ahun, Olivier Martin reprend la direction du lycée agricole. Un retour aux sources…

David Chauve est producteur de lait dans l'est du Puy-de-Dôme.
David Chauve : « L'agriculture c'est sérieux ! Elle mérite mieux que des discussions de comptoir »

Au lendemain de la chute du Gouvernement Bayrou, le président de la FRSEA Auvergne-Rhône-Alpes estime que la multitude des…

Les dates d'ouverture de la Chasse en Creuse

Arrêté n° 23-2025-06-04-00004 relatif à l’ouverture et à la clôture de la chasse pour la campagne 2025-2026 dans le…

Un week-end agricole et festif à Moutier-Rozeille

Les 30 et 31 août, la commune de Moutier-Rozeille accueillera la 71e édition de Terre en fête, organisée par…

Portrait de Romain Prodel, un jeune agriculteur innovant

Romain Prodel, agriculteur de 28 ans, s'est installé aux Grandes Terres à Ségur-le-Château. Il est l'hôte des "Rencontres de l…

Finale régionale de labour : la Creuse en finale nationale

Ce week-end, dans le cadre de la Fête de la Terre de la Vienne, s’est déroulée la Finale Régionale de Labour 2025. Cet…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 100€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière