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Méthanisation : pourquoi la Lozère reste à l'écart

Alors que le biogaz entre enfin en odeur de sainteté pour les pouvoirs publics, son développement reste très limité dans le département, malgré un potentiel important. Explication de ce paradoxe.

Alors que le biogaz entre enfin en odeur de sainteté pour les pouvoirs publics, son développement reste très limité dans le département, malgré un potentiel important. Explication de ce paradoxe.
Alors que le biogaz entre enfin en odeur de sainteté pour les pouvoirs publics, son développement reste très limité dans le département, malgré un potentiel important. Explication de ce paradoxe.
© Claudine Gérard

713 000 tonnes de déjections d'élevage : voilà l'imposante quantité de substrats produite chaque année en Lozère ? C'est, en tout cas, le chiffre retenu par l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe) dans son évaluation des perspectives de méthanisation pour 2030. À lui seul, le département produit presque l'équivalent des quatre autres départements de l'ex-région Languedoc-Roussillon. Malgré ce « potentiel méthanogène », le département ne compte que deux unités de méthanisation. Raison principale : « nous n'avons pas de réseau gazier » constate Arnaud Vanbalberghe, conseiller énergie et environnement à la chambre d'agriculture de Lozère. Dès lors, impossible de réaliser de l'injection, c'est-à-dire d'envoyer les surplus de gaz dans les réseaux gaziers. L'autre option, la cogénération reste, elle, plus difficile à mettre en oeuvre : malgré un tarif d'achat de l'électricité plutôt incitatif, « ce modèle économique requiert plus de capitaux de départ et du travail supplémentaire au quotidien » constate le conseiller.

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