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Main d’œuvre : des solutions multiples pour un intérêt certain

Allier conditions de travail, qualité de vie et revenu, tel est l’enjeu auquel les agriculteurs doivent faire face. L’équipe Inosys réseau d’élevage ovin Auvergne-Loire-Rhône* a travaillé sur cette problématique et interrogé cinq éleveurs ovins.

Christine et Alain Delaitre sont installés dans l’Allier.
Christine et Alain Delaitre sont installés dans l’Allier.
© DR

Dans un contexte d’agrandissement des exploitations, d’augmentation de la charge administrative et de diminution du bénévolat familial, la relation entre les éleveurs et le temps de travail change et se confronte avec l’évolution de la société. Si la charge de travail peut être allégée par l’aménagement et les équipements des bâtiments, ou encore par la modification du système de production, force est de constater que le recours à la main-d’œuvre s’impose dans bien des cas. Au-delà des a priori tenaces liés à un soutien extérieur, de nombreux éleveurs témoignent de l’intérêt réel d’y faire appel. Emploi d’un salarié à plein temps ou en CDD, entraide, appel à une entreprise ou au service de remplacement, en passant par la forme associative ou la formation d’apprenti…Les solutions main-d’œuvre sont multiples.
Les techniciens du réseau ovin estiment cependant que certains préalables sont indispensables pour mener à bien son projet : « D’abord, identifier les dysfonctionnements de l’exploitation par rapport à ses objectifs qui peuvent être : faire face aux pics de travail, se libérer du temps, être plus efficace ou encore diminuer la pénibilité de son travail… Puis dans un deuxième temps, faire le point sur ce qu’on est prêt à changer en fonction de sa personnalité, de ses goûts, de ses capacités, de son environnement. Et enfin, dans un troisième temps et non le moindre, vérifier qu’on dispose des moyens financiers nécessaires à la mise en place de cette nouvelle organisation et qu’on accepte les impacts qui vont en découler ».

 

 

 

Suite de l'article à lire dans le Réveil Lozère n°1435, du 23 novembre 2017, en page 8.

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